samedi 21 mars 2009

Charleroi - Standard: LE match de l'année carolo



On annonce au moins 20 000 personnes (la capacité totale est de 22 000) qui attendent un match acharné. Entre des Liégeois, champion en titre, qui luttent farouchement pour bisser. Et des Carolos qui se sont stabilisés (quatre matches sans défaite... dont trois nuls) et qui aimeraient demeurer la bête noire à rayures blanches (ou l'inverse) de leur rival wallon. Les Rouches restent d'ailleurs sur deux défaites face aux Zèbres. Un 2-1 au Mambour, quelque peu anecdotique, dans une fin de saison passée qui sentait le champagne. Et un plus retentissant 1-2 à Sclessin, l'automne passé, qui avait offert une rallonge de quelques semaines à Thierry Siquet. Son successeur, John Collins, est au courant : « Je n'ai pas revu ces matches, mais on m'en a parlé. Surtout de la victoire à Liège au premier tour. Je sais aussi que Charleroi avait eu de la chance, beaucoup de chance : le Standard avait eu au moins vingt occasions. »

Parce que quand son adversaire a trop d'opportunités, le coach écossais n'aime pas ça ! Ici, quand il revient sur les deux derniers partages de son équipe face au G Beerschot et à Lokeren, il estime que « même si on n'a pas gagné, on a dominé. Et c'est cela l'essentiel. Nous avons été meilleurs que notre adversaire qui n'a eu que très peu d'occasions ».

De fait, voici quatre rencontres que Bertand Laquait n'a pas dû aller à la pêche dans ses filets. Mais de là à prolonger la série demain soir... « C'est une équipe très forte, bien organisée, guidée par un très bon coach », détaille John Collins qui ressort le même couplet à la veille de chaque match. « J'ai pu remarquer qu'il y a une grosse rivalité entre les supporters, cela fait partie du folklore. Mais pour l'entraîneur et les joueurs, c'est un match comme un autre. Un gros match contre le leader, certes, mais un match qui vaut trois points, pas plus. »

La même animation

Des points qui sont évidemment absolument nécessaires au Standard dans son optique de titre, mais qui ne seraient pas de trop pour Charleroi qui est talonné à quatre unités par le premier barragiste. John Collins ne veut pas entendre parler de pression. Vendredi, la séance d'entraînement a été plutôt ludique avec des jeux de tennis-ballon, etc. « Mon groupe a bien travaillé toute la semaine. Il est important que personne ne soit stressé trop longtemps avant le coup d'envoi. J'espère surtout que nous serons à la hauteur sur le terrain. En tout cas, je garderai l'animation offensive habituelle (NDLR : avec Mboyo et Habibou aux avant-postes). Mettre onze joueurs derrière le ballon, ce n'est pas le style de la maison. Les défenseurs, eux, devront tenir le choc. Et avoir l'intelligence de dégager quand il le faut et de construire dès que c'est possible. »

Si avec ça le choc wallon ne tient pas ses promesses...

(source : actu24.be)

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