lundi 20 avril 2009

Charleroi plongé en plein doute




Les Zèbres ont reçu une leçon de Tubiziens qui s'accrochent fièrement

"Ne pas croire qu'il suffira de paraître."

Rcsc.be avait bien planté le décor. On fut loin du compte, Dufer, que Mogi Bayat aimerait tant rapatrier, se muant en bourreau de son berceau.

Pendant ce temps-là , Makiese, un autre ancien, explosait à Waregem... Ayant préféré Théréau à Mboyo et reconnaissant avoir pris des risques avec Joneleit, qui se testa longuement, Collins faisait face.

"Pfou..." Ainsi entama-t-il son analyse. "Je suis évidemment très déçu. Nous avions bien commencé la rencontre avec notamment plusieurs occasions de faire 0-2. Je félicite Tubize, qui avait plus faim que nous. Nous n'avons gagné ni les duels aériens ni les seconds ballons. J'espère que c'est la dernière fois qu'on joue comme ça. J'attends une réaction de la part de mes joueurs."

Paradoxe : "Chez une petite équipe, les vingt premières minutes sont les plus difficiles. Ce fut le contraire."

La suite s'avéra catastrophique : "On prépare pourtant les petits matches comme les grands. Les petites équipes n'ont rien à perdre contre nous (NdlR : mais le Sporting n'est-il pas aussi une petite équipe ?). Quand on joue contre les grandes, c'est l'inverse. La base, c'est de gagner les duels et Tubize était le plus déterminé."

Programmé après le décrassage d'hier, le congé du jour n'est plus. Les Carolos visionneront leur piètre prestation. Un entraînement n'est pas à exclure ensuite.

De son côté, Albert Cartier ne fanfaronnait pas : "Les joueurs ne tenaient pas à entrer dans l'histoire avec un onzième revers qui les aurait poursuivis. Les barrages restent une option alors que la situation de l'un ou l'autre club pourrait nous profiter. Nous devons être prêts le cas échéant. Même si l'espoir est infime, nous devons nous battre jusqu'au bout."



Defays : "Le même qu'à Roulers..."


Frank Defays met la concentration des Carolos en cause

Les Zèbres sont retombés dans leurs travers au plus mauvais moment. On le sait. Frank Defays (qui sera suspendu le week-end prochain) ne se dérobe jamais lorsqu'il s'agit d'analyser les raisons d'un échec. Même si celui-ci est grave.

Qui plus est, les commentaires du capitaine sonnent toujours justes : "J'ai le sentiment qu'une fois que nous avons pris l'avantage au marquoir, nous avons cru que plus rien ne pouvait nous arriver. Alors, nous avons laissé entrer nos adversaires dans le match. Nous avons progressivement sombré pour fournir une deuxième mi-temps sans vie et sans le moindre sens collectif."

Et le phénomène n'est pas nouveau : "Quand nous commençons bien une rencontre, comme ce fut le cas, nous nous retrouvons en danger. Nous nous mettons nous-mêmes dans cette situation. À l'inverse, si nous nous retrouvons rapidement en difficulté, nous restons concentrés et réagissons dans le bon sens."

Frank Defays émet une comparaison en soulignant implicitement qu'il y eut un précédent qui aurait dû servir d'avertissement : "Les Tubiziens avaient plus envie que nous. Nous nous sommes retrouvés dans le même contexte que l'autre fois à Roulers (NdlR : c'était le 24 janvier dernier, dans le cadre de la 19e journée du championnat) quand nous nous étions inclinés exactement de la même façon."

(source : dhnet.be)

Aucun commentaire: