mardi 14 avril 2009

Collins - bayat : le divorce ?




Collins : les maux pour le dire

Sur le départ, l'Écossais a mis le feu au Mambourg avant de faire profil bas

Collins se fera-t-il dégommer par Abbas Bayat (aux États-Unis samedi dernier) ? Selon la jurisprudence Vande Walle, non...

Au sortir du match à Bruges, nous dévoilions que J. C. ne cachait plus ses envies de départ en privé. Dans d'autres colonnes, l'Écossais a confirmé la chose en se livrant à une attaque en règle contre les dirigeants carolos , taxés de méconnaissance totale du foot.

C'est Mogi Bayat qui en prit le plus pour son grade. "Mogi, si mentir est un art, bravo l'artiste !" Cette sortie de Collins à l'égard de ses employeurs - la première du genre au Mambourg sous l'ère Bayat - décupla l'acrimonie du kop carolo envers le manager honni. Si la banderole fut enlevée après trois minutes de jeu, elle fut suivie d'autres ainsi que d'un tombereau d'insultes émanant d'Ultras ne ménageant pas leur soutien à un entraîneur abondant dans leur sens.

Quelle allait être la réaction de la direction ? Manifestement, l'affaire donna droit à une solide discussion ! Car après la victoire contre Mouscron, Collins adopta une courbe rentrante, parlant d'interprétation et d'exagération. Mogi Bayat ne fut pas en reste. Assurant que Collins l'avait rassuré et que l'incident était donc clos pour lui, il y alla d'une solide charge contre l'un des journalistes concernés.

Dans l'un des articles incriminés, le manager carolo était aussi taclé par Scifo. Le bouillant dirigeant, dont l'intervention se trouve sur rcsc.be, s'en étonna avant de jeter une pierre dans le jardin de l'entourage d'Enzo, accusé d'avoir laissé un gouffre financier au RCSC.

Les coulisses occultant trop souvent le jeu au Mambourg, le clan Scifo, paternel en tête, dénonça ensuite un incident l'ayant opposé à... Mogi pour une histoire de tickets et d'accès VIP. Allez, vive le foot !

(source : dhnet.be)


Charleroi a gagné face à Mouscron et a probablement assuré son avenir en D1. Pourtant, le torchon a brûlé entre John Collins et Mogi Bayat avant la rencontre...

Heureusement que les Zèbres sont parvenus à prendre la mesure de Mouscron grâce au premier but pro de Joneleit. Car le maintien presqu’en poche, la conférence de presse d’après match a pu se dérouler dans un climat plus détendu. Et après avoir expliqué qu’il était “content de ces trois points même si on peut mieux jouer, ” John Collins tentait d’expliquer ses déclarations parues dans nos colonnes ce samedi.

“Certaines choses ont été amplifiées dans les journaux (N.D.L.R.:Le Soir participait également à cette interview entre Collins et Scifo). Vous titrez “Charleroi n’est pas mon club ” alors que ma phrase exacte est “Charleroi n’est pas mon club mais celui de la famille Bayat. La différence est grande. ” Mais pour nous, elle semble minime, et bien refléter l’intention du coach qui est de quitter le Sporting en fin de saison vu qu’il n’est plus en phase avec les attentes de sa direction...
L’entraîneur des Zèbres terminait son discours en affirmant que “beaucoup de choses sont différentes en Écosse. Le poste de directeur sportif n’existe pas dans mon pays. Je dois m’adapter aux pratiques belges et c’est normal. Mais c’est bien moi qui choisis l’équipe. ”

Dès la parution des propos de Collins ce samedi matin, Mogi Bayat a logiquement demandé des explications au coach. Et l’entraîneur a su convaincre le manager. Étonnant! “C’est la première fois que je prends la parole en conférence de presse. Oui, j’ai eu un entretien avec John Collins et il m’a rassuré. Je
considère donc que l’incident est clos. ”

Tant mieux pour l’avenir des Zèbres que ce “quiproquo” ait pu se régler à l’amiable.Mais on doute fort que Mogi Bayat se contentera de ces excuses “ bidon”.
Car durant l’entretien de près de deux heures que John Collins nous a tenu, il a bien dit ces propos. Bien sûr, il est impossible de publier l’intégralité de l’interview. Biensûr, un journaliste a tendance à ne retenir que les phrases les plus chocs et les mots les plus révélateurs. Mais l’article résumait bien la pensée profonde de l’Écossais...
Comme le dit si bien le proverbe, il n’y a que les imbéciles qui ne changent pas d’avis. Et donc, probablement que le coach des Zèbres a pensé qu’il lui était favorable de remettre la faute sur le dos des journalistes. Peu importe... car le travail mené par Collins auprès des Zèbres est remarquable et de qualité. Et
c’est bien ce qui compte pour un club de foot. Dommage donc que cet homme quittera notre D1 après quelques mois seulement.

(source : Vers l'avenir)



COLLINS,UN GRAND NUMÉRO


John Collins est un fabuleux acteur. L’entraîneur du Sporting de Charleroi ose dire à propos de ses interviewes parues samedi dans Sud Presse Sports et dans Le Soir que “ ses propos ont été coupés, pas finis et interprétés de manière plus négative que positive ”. L’interprète, c’est lui. Il mériterait d’ailleurs de figurer dans la catégorie “ meilleur espoir ” des prochains César.

Un grand numéro, un petit monsieur.

Nous ne retirons RIEN de ce qui a été publié dans nos colonnes. Aucune rétractation! Parce que tout ce qui a été écrit entre
guillemets a été dit par John Collins. Nous, nous assumons. Ce n’est pas le cas de tout le monde. Faire passer un journaliste pour un trafiquant de mots, c’est facile. Pour certains sportifs ou responsables de club, c’est même devenu un sport. Désolé pour l’entraîneur de Charleroi, mais nous ne le pratiquons pas. La réalité, c’est que Collins s’est fait taper sur les doigts par sa direction, qu’il a placée dans une situation inconfortable en la critiquant ouvertement. Samedi soir, les supporters carolos ont ressorti un de leurs refrains favoris: “Direction,démission”. L’entraîneur écossais a mesuré un peu tard les conséquences de ses propos. Amené à s’expliquer, il a préféré faire une complète volte-face. Et Mogi Bayat, sans menottes cette fois-ci, de déclarer à la presse que “ l’incident est clos ”. Samedi, le stade du Pays de Charleroi ressemblait à un petit théâtre amateur. Une mauvaise pièce dans laquelle les acteurs “ surjouaient ”. Ce décor mérite mieux. Et question costume, John Collins a prouvé qu’on pouvait avoir un goût vestimentaire certain sans pour autant avoir la classe. Ceci étant dit et écrit sans animosité, mais avec une confiance
inébranlable en nos journalistes, qui continueront à vous informer et à vous proposer d’excellentes et fidèles interviewes sur vos clubs favoris.

(source : La Nouvelle Gazette)

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