mardi 14 avril 2009

Les Zèbres se donnent un peu d'air




Sans pour autant se rassurer pleinement, Charleroi a assuré l'essentiel ce week-end lors d'un derby hennuyer de bien petite facture. Trois points néanmoins vitaux à la veille d'un déplacement à Tubize, une autre rencontre que les Carolos devront impérativement remporter pour ne plus être directement impliqués dans la lutte pour éviter les barrages.


Assistance : 8.460.

Arbitre : M. Saadouni.

But : Joneleit (1-0, 13e).

Cartes jaunes : Teklak, Lella, Sakanoko, Diakité.

CHARLEROI : Laquait, Defays, Joneleit (46e, Vandenbroeck), Guedioura, Habibou (22e, Théréau), Bia, Camus, Kere, Oulmers, Lella (62e, Chabaud), Gregoire.

MOUSCRON : Volders, El Araichi, Assou-Ekotto (64e, Diakité), Baseggio, Sakanoko (64e, Jaycee), Van Gijseghem, Vandooren, Teklak (80e, Deranja), Lepoint, Ouali, Sishuba.


« Sur un tel terrain, il est impossible de combiner et donc de bien jouer, analysait Christophe Grégoire. On a rempli notre mission, mais sans la manière. Parce qu'on a trop reculé une fois le 1-0 inscrit au marquoir. Aussi parce qu'on a oublié de concrétiser nos nombreuses occasions en fin de partie ».

A Mouscron où la vérité d'un jour n'est pas celle du lendemain et où on ne sait plus trop à quel sauveur se vouer, les soucis sont d'un tout autre ordre. Le Canonnier est replongé dans le doute. Les joueurs ont pourtant honoré leur maillot et donc leur club au Mambourg. « La tuile qui nous est tombée sur la tête vendredi dernier a fait de nous des clowns, disait Marc Volders. Chapeau donc au groupe qui a pris un uppercut en pleine figure, mais qui a réagi en professionel le lendemain. Beaucoup ont pensé que nous allions sombrer à Charleroi. Mis à part le résultat qui ne reflète pas vraiment la physionomie du match, cela n'a pas été le cas ».

« On y croit encore. On n'a de toute façon pas le choix, ajoutait Gonzague Vandooren. L'entraîneur avait demandé à chacun avant la rencontre s'il était apte mentalement à jouer. Tout le monde a répondu par l'affirmative. Ce contexte déprimant, on commence hélas à l'apprivoiser. On a connu de très mauvais moments dernièrement. Mais le pire est peut-être à venir. Dans huit jours, on saura enfin si c'est définitivement cuit ». L'espoir fait vivre.

(source : actu24.be)

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