Réactions d'après match

Mogi Bayat (Manager général RCSC)

«Je ne peux vous dire que ce que tout le monde a vu, ce soir ! Aujourd’hui, malheureusement, l’arbitre a influencé le résultat du match ainsi que tout ce qui s’est passé pendant et même après la rencontre. Il a créé un climat de nervosité et de tension en infligeant une double sanction totalement disproportionnée lors du penalty de Badou Kere. Si penalty, il y a… car, même avec les images, cette phase reste litigieuse. Quoi qu’il en soit, la décision de l’arbitre pénalise doublement Charleroi pendant près de 85 minutes. Et après cela, on constate qu’il perd complètement les pédales. Je voudrais tout de même rappeler qu’il était déjà 4e arbitre lors de la première rencontre de la saison, que Charleroi a terminée à 8 contre le FC Bruges. Ce jour-là, il avait déjà passé une soirée véritablement cauchemardesque. A un point tel, qu’on aurait dit qu’il avait un «Pampers» avant la rencontre de ce soir. Une fois encore, et c’est dommage, je constate que Charleroi est le «laboratoire» de la CCA. C’est chez nous qu’on «teste» les arbitres. Je ne crois pas me tromper en disant que celui de ce soir n’avait pas trois matches de D1 à son actif. Nous avons bien vu que sa place était partout mais pas en D1. Pour parler cru, l’arbitre de la rencontre de ce soir était un arbitre de Promotion.»

«Concernant les événements d’après match : un - voire peut-être deux - entraîneurs du Cercle de Bruges (en l’occurrence messieurs Staelens et De Boeck) se sont permis de faire des «bras d’honneur» aux joueurs de Charleroi, après la rencontre. Ceci a été le point de départ d’incidents. Les joueurs du RCSC, déjà naturellement meurtris par la défaite, se sont vus, de plus, nargués par deux anciennes «stars» du football belge. Heureusement, dans un stade, il y a un responsable de la sécurité. Cette personne est reconnue par le Ministère et elle va dresser un procès verbal pour la loi football.»

Eric Meurant (Responsable sécurité)

«Ce que j’ai vu ? Monsieur Staelens faire un bras d’honneur aux joueurs de Charleroi, après la rencontre. Au départ de cela, le climat est devenu très nerveux. Il y a eu des bousculades et nous avons fermé l’accès aux vestiaires. J’entends dire que Monsieur De Boeck aurait aussi fait des gestes. C’est possible, mais cela, je ne l’ai pas vu. Ce qui est sûr, c’est que les incidents partent du geste de Monsieur Staelens. Je pense que le 4e arbitre a constaté les choses, mais il est arrivé en retard. L’arbitre, lui, ne doit avoir rien vu.»

Cyril Théréau (Joueur RCSC)

«C’est clair que l’arbitre influence le déroulement de la rencontre… et, malheureusement, ce n’est pas la première fois pour Charleroi. Ce qui est déplorable, c’est que ce sont les joueurs qui payent cela. C’est nous qu’on aplatit. Je n’ai pas peur de dire que ce soir, je me sens volé.»

«Pour ce qui est du penalty, on voit qu’il n’y a aucune agressivité dans le geste de Badou. A aucun moment l’intégrité physique de Iachtchouk n’est menacée. Il peut quand même y avoir duel, non ? On dira qu’on applique le règlement à la lettre, mais si on l’avait aussi fait à Roulers, alors il y aurait eu plusieurs cartes rouges. Je voudrais bien qu'on vienne me dire en me regardant droit dans les yeux que ce penalty est justifié et surtout que la carte rouge est méritée.»

(source : rcsc.be)