samedi 24 octobre 2009

« J'en ai marre des compliments »



Le Sporting carolo reste sur deux défaites, un nul et un nouveau revers... La bande à Demol a donc intérêt à l'emporter pour éviter un début de crise !

Stéphane, quel est le moral des troupes depuis la défaite à Anderlecht ?

Sans trop parler, nous sommes restés un maximum de temps tous ensemble. Tout le monde est bien conscient de la situation. Elle est un peu particulière puisqu'on loue de toutes parts notre beau jeu et notre esprit offensif. Nous avions bien entamé le championnat mais, là, ce n'est plus ça...

Pourquoi ?

Le foot, ce n'est pas seulement produire un jeu positif. Et depuis quelque temps, nous ne sommes pas à la hauteur défensivement. En disant cela, je précise que je n'incrimine pas que la défense. C'est l'ensemble qui coince à ce niveau. Notre jeu sans ballon n'est pas bon. J'en ai marre des compliments sur celui avec ballon. Ce que je souhaite entendre ce samedi à 22 heures, c'est que Charleroi a trois points de plus, rien d'autre. Cela étant, je reste persuadé que le jeu offensif paiera sur le long terme. Mais il faut faire avec le court terme aussi, ce qui concerne aussi bien ma personne que les joueurs... Nous sommes tous dans le même bateau. Actuellement, du président au magasinier, c'est tout le club qui est triste.

Grand adepte du 3-4-3, Vanhaezebrouck a déclaré qu'il envisageait de faire jouer Genk avec plus de réalisme ? Et vous ?


Je fais en fonction du matériel humain à ma disposition et je n'ai donc pas beaucoup d'alternatives tactiques. On va néanmoins essayer d'apporter plus de soutien à Théréau en évoluant d'une autre manière. Je ne dis donc pas que nous allons jouer encore plus offensivement ! Dans sa zone, chaque joueur va être placé devant ses responsabilités défensives. De toute façon, un système de jeu, on le met en avant quand tout va bien... Tout le monde aime bien voir un 4-3-3 avec une équipe qui va vers l'avant. Le fait est que cette option ne nous contente pas pour le moment. Or, si l'heure n'est pas encore à la panique, il est impératif de repartir dans une spirale positive.

Peut-on s'attendre à voir certains éléments en manque de temps de jeu recevoir une chance ce samedi ?

Oui, il y aura un ou deux changements au coup d'envoi. Je ne compte pas faire la révolution pour autant car cela voudrait alors dire que nous nous sommes trompés depuis le début, ce qui n'est pas le cas. Le tout est de retrouver la rigueur affichée à huit contre Bruges, à Saint-Trond, qui tournait à plein régime quand nous y sommes allés, au Standard et contre le G Beerschot. Nous n'étions certes pas les champions de la rigueur à cette époque mais il en existait quand même bel et bien en nos rangs et il faut admettre qu'elle nous a quittés depuis. Il s'agit plus que jamais de la remettre à l'honneur en bloc. Chaque joueur doit absolument se dire qu'on ne fait pas un sport individuel et qu'il convient avant toute chose de balayer devant sa porte avant de regarder les autres.

Pour conclure, un mot sur Westerlo, qui a redressé la barre après un mauvais début de championnat ?


Comme vous dites, et la voilà qui sort d'un douze sur dix-huit, ce qui ne me surprend pas vu la philosophie de la maison. Les Campinois ont traversé une passe difficile avec beaucoup de calme, ce qui reste la meilleure manière de s'en sortir. Chaque club fait évidemment en fonction de ses spécificités mais Westerlo applique la même philosophie depuis des années, ce qui est tout à son honneur. Et mon ami Ceulemans, qui m'a permis d'effectuer un stage là-bas quand j'étais à l'école d'entraîneurs, n'est pas non plus du genre à s'énerver quand ça coince...

(source : actu24.be)

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