dimanche 4 octobre 2009

Réactions d'après match des entraineurs



Monsieur Leekens, vous avez eu un début de match idéal en menant 0-2. Est-ce que par la suite, à 3-2, vous avez senti que la situation allait échapper à votre équipe ?

Oui. C’était un match très spécial. En première mi-temps, je crois qu’on a toujours trouvé l’homme libre dans l’entrejeu. On était peut-être meilleur dans le jeu. Charleroi aurait mérité un penalty en première période. Mais sur le corner qui suit cette action, il y a une justice, car ils marquent directement. En deuxième mi-temps, on a attendu un petit peu trop. De plus, les changements que Stéphane Demol a opéré à la pause ont changé la physionomie du match.

Concernant le penalty, je pense que ce n’est pas parce qu’un joueur tombe dans le rectangle que l’arbitre doit automatiquement siffler. Il y a un règlement à respecter.

A la fin du match, il est vrai que nous avons la chance avec nous. Je pense néanmoins que le gardien de Charleroi aurait mérité la carte rouge. Mais, une fois encore, il y a une justice, car on égalise sur cette phase.

Avant la rencontre, personne n’aurait cru voir six buts ce soir. C’est la preuve que les deux équipes ont joué pour gagner. C’est le plus important. Il y a eu beaucoup de spectacle. Après, on peut toujours discuter. Nous sommes un peu frustrés par rapport à deux phases de jeu que l’on n’a pas tellement aimées. Mais, d’un autre côté, on repart d’ici avec un point. On aurait, bien sûr, aimé avoir les trois points. On doit maintenant se concentrer pour le prochain match contre Roulers.

Monsieur Demol, vous aviez déjà deux buts de retard après trente minutes de jeu. Pourtant, avec ce nul, le paradoxe veut que vous soyez peut-être le plus déçu des deux entraîneurs, ce soir…

Oui. Au terme du match, je crois que ce 3-3 est un résultat logique. Ce n’est pas un bon résultat, je le sais… mais c’est logique que lorsqu’on ne joue qu’une mi-temps on ne puisse pas prendre les trois points. Je suis donc déçu de notre première mi-temps, mais satisfait de la deuxième. Jouer la moitié du match, ce n’est pas la solution.

Pourquoi les joueurs ont-ils dormi en première période?

Je n’en sais rien. Il faut leur demander. Je ne l’ai pas encore fait. Mais j’ai fait ce constat comme tout le monde. Je les ai secoués à la mi-temps, car c’était nécessaire. Et ça a marché.

On a aussi pu constater que – même s’ils ne sont pas encore prêts à disputer 90 minutes – les garçons qui reviennent pour nous renforcer depuis quelques semaines ont du talent. Ils ne sont pas totalement prêts, mais on voit déjà qu’ils vont nous apporter quelque chose.

(source : rcsc.be)

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