Massimo, bienvenue au RCSC ! Aviez-vous des contacts avec d'autres clubs ?
(source : rcsc.be)
Plusieurs Zébrions seront du stage hivernal, deux d'entre-eux ont prolongé
Lazitch (16 ans) a manifestement marqué des points à Genk. L'arrière-gauche carolo , qui jouait encore chez les - 17 il y a peu, vient de signer un contrat jusqu'en 2012 et intègre officiellement le noyau B tout en étant à la disposition du A.
"Ce nouveau contrat vient récompenser son sérieux et ses progrès" , précise la direction zébrée.
Un autre Zébrion , le médian franco-portugais Vicente (19 ans), a, lui, signé un bail jusqu'en 2011 avec option : "Ce nouveau contrat semi-professionnel revalorisé récompense ses progrès depuis de nombreuses semaines."
Pour couronner le tout, les deux garçons, ainsi que leurs copains Fabris, Lella et Dewolf, tous trois régulièrement appelés à faire le nombre chez les grands, seront du stage en Turquie qui débutera samedi...
Il sera effectif d'un point de vue contractuel le 31 courant.
Enfin, comme Vande Walle et Sergio le firent également ce mois-ci, Mommens a fêté son anniversaire samedi. Le détenteur incontesté du nombre de matches en D1 belge (614) a même passé un cap important en devenant quinquagénaire.
(source : dhnet.be)
Cet international algérien de 28 ans évolue à Créteil depuis 2004 et serait, selon nos informations sur les tablettes du club belge de Charleroi, qui aurait transmis une première offre aux dirigeants cristoliens.
(source : footmercato.net)
Celui-ci court désormais jusqu'au 30.06.2011 et est assorti d'une option d'une année.
Kristopher accompagnera le Noyau A au stage hivernal en Turquie, avec les jeunes Grégory Lazitch, Jan Lella, Kevin Dewolf et Samuel Fabris.
Mogi Bayat l'annonçait dans nos colonnes mercredi : il recherche un jeune Belge talentueux. La piste la plus chaude sur base de ce critère mène au médian Ben Van den Brandt (photo), 23 ans, actuellement au FC Liège et originaire de Turnhout. Le garçon est très courtisé, notamment par un Sporting le poursuivant de ses assiduités et qui le verrait bien en successeur de Smolders.
Les Zèbres ont un autre fer au feu avec Massimo Moia, 21 ans, qui ne cache pas, depuis l'été dernier déjà, son envie de devenir carolo . L'arrière ou flanc gauche liégeois, qui arrive en fin de contrat à La Gantoise, serait même tout proche d'un accord avec le RCSC.
Dans l'autre sens, alors que Gehoulet, T2 sous Siquet, se dit ouvert à toute proposition après avoir quitté le Mambourg en bons termes en début de semaine, diverses rumeurs à prendre avec des pincettes bruissent à propos d'Habibou, cité tantôt au Standard tantôt à Monaco...
Quant à Laquait, son nom reste systématiquement évoqué dès qu'un gardien de notre D1 se trouve sur le départ.
(source : dhnet.be)
Comme d'autres Zèbres, Miceli et Makiese revivent depuis l'arrivée de John Collins à la tête du Sporting de Charleroi.
Le jeu que Collins souhaite voir appliquer par les Zèbres recueille tous les suffrages!
Laquait relançant immédiatement à la main, les arrières qui se font premiers attaquants et les attaquants qui se font premiers défenseurs pour presser le plus haut possible, la recherche d'un jeu en un temps, tout cela ne peut que plaire... Makalambay nous avait prévenus: le Sporting a hérité d'un Wenger bis.
Évidemment, il ne bénéficie pas du même matériel humain ou autre (le terrain du Mambour lui a d'ailleurs fait forte impression négative) que le mentor d'Arsenal et, comme toujours, seuls les résultats compteront... En tout cas, samedi, l'absence de spectacle n'a pas outre mesure énervé un maigre public local qui y est en fait habitué... Car avant même de pouvoir être jugé, l'Écossais a bien commencé son aventure carolo.
Victoire aidant, son style et sa communication à la fois professionnels et agréables ont en effet conquis toute la maison en une soirée. Mais c'est évidemment auprès des joueurs, qui peuvent subitement tous reparler à la Presse, que les effets de ses quelques jours de présence en bord de Sambre sont les plus intéressants.
Prenons ainsi un Miceli très à l'aise à l'arrière-gauche contre Dender: « Cette position fut une surprise. Je m'y attendais plus à Genk. C'était la première fois que j'occupais cette place et l'expérience s'est bien passée. Je suis très réceptif aux conseils de M. Collins. Même s'il n'allait évidemment pas tout chambouler, il a libéré l'équipe. Il a notamment demandé aux défenseurs un maximum d'apport offensif.»
L'autre buteur du jour, Makiese, soulignait que Collins soignait les détails. Le Franco-Congolais a carrément perdu ses envies de départ: «Tout ne fut pas parfait mais cette victoire nous permet d'aborder le second tour sereinement. Je suis venu ici pour progresser et cela ne m'avait pas été permis jusqu'ici. C'est pour cela que j'envisageais de trouver une solution au mercato. Mais l'arrivée de M. Collins change la donne car je pense désormais pouvoir suivre à Charleroi le tableau de marche que je m'étais fixé en y arrivant. »
Notaro échappe au couperetEt si une nouvelle ère a débuté au Mambour, la précédente n'est pas encore totalement refermée... Siquet a eu une première entrevue avec Mogi Bayat vendredi et il s'en va maintenant skier. Les modalités administratives de la rupture, ce sera donc pour un peu plus tard.
Gehoulet suivra sans doute celui qui l'avait amené. Un rendez-vous avec le manager carolo était prévu hier mais il a été postposé. Comme on l'avait pressenti la semaine dernière, Notaro a, lui, finalement échappé au couperet. Collins compte en effet sur Mario pour continuer à décortiquer le jeu des adversaires et il l'emmènera même en stage...
(source : actu24.be)
Celui qui était T2 attitré est convié par le nouveau T1 au stage en Turquie
On sait que Philippe Vande Walle (entraîneur des gardiens de but) et Dominique Henin (préparateur physique) sont d’ores et déjà confirmés dans leur fonction respective aux côtés de John Collins et de Thomas Craig.
Nous avons contacté les intéressés. À commencer par l’entraîneur sortant : “Je pars en vacances au ski. Il est prévu que je rencontre le manager du Sporting au début du mois de janvier avec pour seule alternative que je reste dans l’effectif du club ou bien que je m’en aille.”
Si l’on s’en réfère aux propos tenus par Abbas Bayat lors de la conférence de presse d’il y a huit jours, on se dirige plutôt vers la deuxième solution. De son côté, Serge Gehoulet (qui pourrait intégrer la cellule scouting ou bien également disparaître) devait faire le point avec Mogi Bayat hier après midi mais le rendez-vous a finalement été reporté.
Seul Mario Notaro est (presque) fixé : “Il n’y a rien d’officiel, mais je pratique exactement com- me auparavant. John Collins m’a rappelé qu’il comptait sur moi et à cet effet, m’a confirmé que je ferai partie du stage en Turquie pour le stage.”
(source : dhnet.be)
Dans un Mambourg toujours aussi peu fréquenté, tous les regards étaient évidemment tournés vers John Collins, qui y avança un 4-4-2 sans meneur de jeu spécifique. Le nouveau T1 carolo constata vite qu'Abbas Bayat n'était pas le seul à attendre énormément de lui. Accueilli par un « Welcome, Mister Collins » sur un calicot, il resta debout en permanence devant son banc en exhortant sans doute au « Scottish fighting spirit » déployé par les Ultras sur une énorme bâche. Si l'Ecossais ne surprit guère en matière de sélection, on relevait quand même la titularisation de Miceli à l'arrière-gauche...
Il ne fallut pas une minute pour deviner ce qui avait été demandé à Laquait : des relances quasi immédiates à la main. Car ce que prône John, c'est un jeu rapide au sol et fait de redoublement de passes en une touche de balle. On ne nous avait pas menti : ce type est bien un clone de Wenger! Il ne dispose cependant pas du même matériel, ce qui se constata au cours d'une première mi-temps insipide jusqu'à ce but de Miceli qualifié de chanceux par Asselman (« Il croque son tir, en fait »), qui ne fut pas démenti.
Dender prit même souvent le jeu à son compte après la reprise mais, au final, un nouvel assist de Camus pour Makiese suffit à rassurer les Zèbres. Soutenu par tout un club et ayant pu compter sur la présence de sa famille pour cette première carolo couronnée de succès, Collins rendit d'abord hommage à l'adversaire : « C'était un match serré car Dender était très bien organisé défensivement. Comme nous, l'adversaire s'est appliqué à essayer de bien faire circuler le ballon. Je suis satisfait en général car mes consignes ont été bien respectées. Je déplorerai cependant le peu d'occasions créées. La dernière passe faisait souvent défaut... Après une semaine de travail, on ne peut évidemment pas demander trop. Nous ne sommes qu'au début du chemin, on tirera des conclusions plus tard... »
Un mot aussi sur sa méthode employée avec les réservistes, invités à s'échauffer trois par trois toutes les dix minutes : « Logique, surtout en hiver, non? C'est peut-être nouveau ici mais pas pour moi. Les remplaçants doivent être nos premiers supporters. Vous avez vu leur attitude lors des buts? C'est l'esprit que je recherche... » L'Écossais passera les fêtes en famille. Il en profitera bien sûr pour préparer le stage en Turquie (du 3 au 10 janvier) mais aussi pour aller voir quelques matches : « Et si un joueur peut nous apporter un plus, quel que soit le secteur, pourquoi pas? »
Celui qui est prié par Abbas Bayat d'emménager sous peu à Bruxelles plutôt qu'à Charleroi se sera par ailleurs inscrit dans la lignée de ses prédécesseurs en déplorant l'état de la pelouse du Mambourg : « Il faudrait y remédier. »
(source : actu24.be)
Tout le monde se lève pour l'Écossais
"Je crois que Collins va en étonner plus d'un en Belgique."
Cette phrase de Mogi Bayat date de lundi et l'Écossais la confirma en formant deux trios de réservistes (Chakouri - Digiugno - Makiese/Lazitch - Iajour - Chiarelli) devant se relayer à l'échauffement toutes les dix minutes : "C'est peut-être nouveau chez vous, mais il est logique qu'ils s'échauffent pendant tout le match pour être prêts à tout moment."
Faute de spectacle, le public retint la victoire tout en ayant apprécié le jeu en une touche de balle recherché par Collins, rejoint par sa famille.
C'est accompagné d'un Mogi Bayat radieux que l'Écossais livra ses commentaires après avoir pris acte des récriminations d'Asselman (Dender fit mieux que se défendre et fut spolié du 2-1 pour hors-jeu imaginaire) : "Notre gardien a été super (NdlR : il devait relancer rapidement à la main) et les arrières latéraux étaient toujours disponibles. Même s'il y a du travail, je suis très content du groupe en général, car il a fait tout ce que j'avais demandé. Un bémol : pas assez d'occasions !"
Collins n'exclut pas de ramener l'un ou l'autre joueur britannique. Après le stage, il s'installera à Bruxelles, selon le vœu du président. Et que souhaite-t-il pour Noël? "Un nouveau terrain !"
Les Zèbres terminent bien le premier tour pour entamer l'ère Collins
On n'attendait sans doute pas des miracles mais beaucoup de ce premier match des Carolos sous la direction de John Collins. Finalement, les pensionnaires du Mambourg ont dominé sans nécessairement survoler les débats mais ont surtout fait coup double.
On relèvera par ailleurs qu'avec vingt-et-un points, le club hennuyer en compte un de plus qu'il y a un an (mais on se souvient qu'il avait enregistré cinq défaites de rang en novembre et décembre 2007 !) et se découvre un horizon plus clair.
L'attaquant parisien en a puisé un nouvel état d'âme, lui qui avait laissé entendre qu'il souhaitait partir lors du mercato d'hiver, parce qu'il ne bénéficiait pas de temps de jeu suffisant à Charleroi : "Je voulais simplement progresser et quand on ne joue pas, on n'avance pas. Aujourd'hui, j'analyse les choses de façon plus positive. C'est toujours spécial d'inscrire un premier but dans le cadre d'un championnat professionnel."
Chris Makiese tint à rendre hommage au nouvel entraîneur de Charleroi : "Il met les points sur les i et soigne les détails. Oui, John Collins a apporté sa touche à ce succès. Oh, ce ne fut pas parfait de notre part, mais nous avons joué haut comme il nous l'avait demandé et ce fut payant. Nous repartirons en 2009 avec un groupe de qualité qui a repris confiance et qui s'appuie sur trois points survenus au bon moment."
Miceli & Makiese
Tim Smolders : Adieux manqués
Tim, merci pour tout. Le calicot n'aura pas échappé à Smolders, le cou ceint d'une écharpe aux couleurs carolos . Les premières paroles du kop furent aussi pour lui et les Tim Smolders, olé, olé ! résonnèrent souvent.
L'intéressé nous est apparu assez ému d'avoir traversé une dernière soirée dans la peau d'un Zèbre. Même s'il n'a pu prendre congé du Mambourg (où il reviendra en qualité de joueur gantois dans un peu plus d'un mois) en endossant le maillot distinctif : "Je vous remercie tous pour l'accueil dont j'ai fait l'objet ici. Où j'aurai passé deux ans et demi (NdlR : le médian campinois et arrivé de Roosendaal en juin 2006) qui m'ont procuré des satisfactions. Désormais, ma carrière prend une autre tournure. Je ne pars pas en vacances, car je vais m'occuper de mes deux petites filles et soigner mon genou en vue de la reprise du 2 janvier prochain."
(source : dhnet.be)
Patrick Asselman, pensez-vous que la victoire de Charleroi est logique… ou bien est-ce Dender qui a péché par manque d’efficacité ?
On ne mérite pas de perdre aujourd’hui. Charleroi n’avait pas encore été dangereux avant ce goal chanceux. Le joueur croque son shoot et le gardien est lobé. En deuxième mi-temps, je crois qu’on a dominé. On a été dangereux sur certaines phases. Charleroi a été dangereux en contre-attaque, mais je crois que c’est logique avec les attaquants qu’ils ont. Quand on voit qu’ils peuvent se permettre de faire entrer Iajour et Makiese en cours de jeu. Deux joueurs frais, qui nous ont un peu fait mal… mais, je crois qu’on avait le match en main. On s’est créé des occasions et on a même marqué un but valide. Je n’ai pas encore vu les images, mais c’est bizarre de siffler un hors-jeu sur un coup franc donné quasiment sur la ligne de corner. Maintenant, on ne va pas en parler beaucoup parce que – soi-disant – c’est 2-0. Mais à ce moment-là il reste 5 ou 6 minutes à jouer et si on revient à 2-1 qui peut dire ce qui se passera ensuite. D’autant plus qu’après cela, on a encore deux occasions franches. Je suis très content de la prestation de mes joueurs. On a fait un tout bon match en étant bien organisé… même si on n'a pas pu assez garder le ballon durant les vingt dernières minutes de la première mi-temps. Sinon, ils ont fait tout leur possible et joué un bon match. A part pour le résultat, je suis content.
C’est donc une défaite qui ne laissera pas trop de traces au niveau psychologique avant la trêve. D’autant que plus que vos adversaires directs ne prennent pas beaucoup de points…
Je ne connais pas encore les résultats… mais de toute façon, nous ne devons regarder que notre situation. Je pense que si on évolue de la même façon que lors des deux derniers matches, on doit être capable de se maintenir. A mon avis, deux bons transferts seront nécessaires. Surtout en attaque. Nous serons alors prêts pour faire un bon deuxième tour, pour maintenir le club en D1. J’espère seulement que les décisions arbitrales seront un peu meilleures pour toutes les équipes au deuxième tour…
La reprise de Dender, ce sera contre le Standard…Non, avant cela il y aura le match de Coupe de Belgique contre le Lierse. En championnat, ce sera le Standard. Le match de Coupe sera très important et je veux absolument le gagner. Ce sera là que commencera le 2e tour.
Au niveau du mercato, vous avez déjà des pistes ? Vous parliez tantôt de deux attaquants à acheter…
Non, pas forcément deux mais au minimum un. J’ai vu ce soir que Charleroi avait de bons attaquants sur le banc… peut-être qu’ils voudront nous aider et nous en prêter un jusqu’à la fin de l’année.
Depuis le départ, depuis que je suis arrivé, j’ai dit que l’équipe doit commencer à jouer à partir de derrière. Ils ont fait ça pendant presque tout le match : le gardien a été super et les deux arrières latéraux étaient toujours disponibles. Les milieux ont bien joué, mais devant on ne s’est pas créé assez d’occasions. C’était notre petit défaut ce soir. D’une manière générale, je suis très content de ce groupe. Ils ont bien bossé. L’état d’esprit était magnifique. Je dois aussi reconnaître que l’adversaire a très bien joué. Ils étaient très bien organisés. C’est une belle équipe. Je félicite leur coach. Ils ont bien fait circuler le ballon. Ce soir, il est vrai qu’on a eu un petit peu de chance pour le premier but. Au bout du compte, je pense qu’on peut dire que c’était un match assez serré entre deux équipes qui essayent de jouer un football correct.
Vous découvrez un peu le football belge. C’est peut-être le deuxième match de notre championnat que vous voyez. Des matches comme celui de ce soir, il va y en avoir encore beaucoup. Les équipes moins bien classées viennent à Charleroi pour fermer le jeu, généralement. La difficulté est de trouver constamment l’ouvre-boîte, si je puis dire. Et parfois un but qui tombe – comme celui de Miceli, ce soir – sur une phase qui n’est pas particulièrement construite, vient changer la donne…
C’est vrai qu’on ne s’est pas créé beaucoup d’occasions en première mi-temps, mais c’est aussi parce que l’adversaire a été très fort derrière. Ils ont bien défendu. Nos attaquants ont fait le maximum, mais le dernier geste, la dernière passe aux alentours du rectangle n’ont parfois pas été assez bons. Mais on a continué à jouer un bon football, on a bien fait circuler le ballon. Je ne suis là que depuis une semaine, mais en une semaine les joueurs ont bien bossé… et tout ce que j’avais demandé, ils l’ont fait.
J’ai vu que vous vous adressiez directement au banc – un peu comme un pédagogue – ce qui n’avait pas fonctionné dans telle ou telle phase. On ne joue pas uniquement avec les onze joueurs qui sont sur le terrain. Avec vous, tout le banc est aussi concerné. On a aussi remarqué qu’il y avait constamment des joueurs à l’échauffement.
Peut-être que c’est une nouveauté ici, mais je crois que c’est quelque chose de normal et logique. Les remplaçants doivent toujours être prêts pour rentrer. Il fait trop froid pour rester dix minutes sur le siège, il faut donc les envoyer régulièrement à l’échauffement. Il faut qu’ils soient les premiers supporters sur le banc, les premiers debouts quand on marque un but. C’est l’esprit que je cherche. Ce n’est pas un seul joueur mais vingt-cinq, tous ensemble du premier jusqu’au dernier match.
Vous avez donc un coaching très actif, mais aussi décisif ce soir : Iajour monte au jeu et frappe directement sur le poteau ; puis, Makiese monte et il marque. Est-ce cela le «scottish feeling» ?
On peut dire aussi que c’est la chance (rires). Ces deux changements sont tout simplement deux décisions que je dois prendre aujourd’hui. Ils sont bien rentrés, ont fait de bons gestes, ont posé des problèmes à l’adversaire. Cette semaine, ça a marché, mais parfois quand on fait des changements, ça marche moins bien.
Sur un terrain pareil, y a-t-il moyen de jouer en une touche de balle ?
C’est très difficile sur ce terrain abîmé. Je félicite notre adversaire et les deux équipes pour avoir joué un bon match sur un terrain très mauvais. Si on veut jouer du bon football au sol, il faut un meilleur terrain. J’espère qu’on pourra faire quelque chose à ce niveau dans les semaines à venir.
C’est la trêve, mais c’est aussi le travail qui commence pour le nouveau coach que vous êtes. J’imagine que vous avez dit ce que vous aimeriez obtenir au Président Bayat…
Je souhaite avant tout que le groupe reste intact. Je vais aller voir quelques matches en Angleterre et voir si on peut trouver l'un ou l'autre joueur qui renforce l’effectif. En attendant, je travaille avec le groupe qu’on a. Les joueurs sont en congé maintenant. On reprend lors du stage en Turquie. Il y aura beaucoup de travail, mais les joueurs sont prêts pour ça.
Pourquoi Sbai et Benjelloun étaient-ils absents ? Blessés ?
Monsieur John Collins, le nouvel entraîneur écossais des Zèbres, a retenu le noyau suivant:
Laquait, Baguette, Kere, Vandenbroeck, Defays, Lazitch, Jehan, Chakouri, Chiarelli, Miceli, Chabaud, Bia, Lella, Sergio, Camus, M’Bayo, Habibou, Théréau, Benjelloun, Digiugno, Iajour, Makiese.
Monsieur Patrick Asselman composera au départ de la sélection ci-après, pour Dender:
Sylla, Wiggers, Destorme, Sanchez, Fred, De Pever, Filipovic, Deflandre, Neva, Blondelle, Berthelin, Martinovic, De Petter, Iribarren, Copel, Wittesaele, Jacobs, Ngama.
Il est le premier à en convenir. Abdessalam Benjelloun (que tout le monde appelle Benji) n'a pas encore donné sa pleine mesure depuis qu'il a débarqué au Mambourg, nanti d'une flatteuse réputation.
Contrarié par des blessures ainsi que par des soucis d'ordre privé (plus particulièrement le décès de son papa), l'international marocain semble en état de se ressaisir à l'occasion du dernier match de l'année 2008.
Ce serait d'autant plus appréciable pour toutes les parties que son avenir à Charleroi va se décider dans les prochaines semaines, puisqu'il fait l'objet d'une option qui viendra à échéance le 9 janvier prochain.
"Tout est désormais facile pour moi. Il a été mon entraîneur apprécié pendant un an et demi à Hibernian Edimboug. Nous avons notamment remporté la coupe de la ligue écossaise en dominant Kilmarnock en finale. Nous avons gagné sur le score édifiant de 5-1... et j'ai personnellement inscrit deux buts. De plus, j'en avais marqué quatorze en championnat !"
L'homme ne tarit pas d'éloges lorsqu'il évoque son mentor écossais : "Son arrivée chez nous s'avère une excellente surprise. John Collins m'a beaucoup appris tandis qu'il préconise le football de qualité, toujours construit. Ce n'est par hasard si on l'a tout de même comparé à Arsène Wenger. Il mérite d'œuvrer au sein d'un club européen !"
En attendant, c'est à Charleroi que John Collins pose sa griffe : "Vous allez voir évoluer une équipe du Sporting tout à fait différente."
"Les trois parties concernées, à savoir Edimbourg, Charleroi et moi-même devons parvenir à un accord commun."
"Il doit travailler plus!"
John Collins entend secouer le talentueux Abdessalam Benjelloun
Si John Collins était un parfait inconnu dans les sphères carolorégiennes, ce n'était pas le cas chez tous les pensionnaires du Mambourg, puisqu'Abdessalam Benjelloun connaissait l'entraîneur écossais. Et vice versa. Le joueur marocain nous a dit tout le bien qu'il pensait de celui qui s'apparente à un mentor pour lui.
Mais qu'en est-il dans l'autre sens ?
"Tout simplement, Benji recèle énormément de talent. C'est un footballeur extrêmement doué, parce que doté notamment d'un registre technique supérieur."
Malheureusement, si Abdessalam Benjelloun s'est bien entraîné en cours de semaine et a multiplié ses motivations comme par enchantement, il n'est pas acquis qu'il puisse être aligné ce samedi soir.
Contrarié par une lésion au niveau du pied, il pourrait souffrir d'une microdéchirure, si bien que l'on ne sera fixé sur sa réelle disponibilité qu'au coup d'envoi de la rencontre face à Dender. Les deux hommes croisent les doigts.
Car hormis ce contretemps, tout est réuni pour que nous découvrions le vrai Benji !
(source : dhnet.be)
Bertrand Laquait le soulignait dès lundi : avec l'arrivée d'un entraîneur étranger, pouvant qui plus est se prévaloir d'une carte de visite intéressante en tant que joueur, Charleroi a pris une direction totalement inédite par rapport à tout ce que le Vichyssois avait connu jusqu'ici au Mambour. Entretien avant le baptême du feu de John Collins contre un adversaire on ne peut plus à la portée du Sporting.
Bertrand, comment s'est passée la semaine?
Tout s'est très bien déroulé... mais la seule vérité connue en football se vérifiera ce samedi soir! Les idées qui nous ont été exposées par M. Collins étaient claires d'emblée. Il a insisté sur le travail en semaine et sur la concentration en match. Nous allons essayer de lui répondre de la meilleure manière...
Précisément, la quantité de travail a-t-elle été modifiée ?
Non, ni plus ni moins.
Et question discours?
Il est typiquement britannique. Les valeurs dont il s'inspire sont assez simples, finalement... Quand il parle d'un engagement de tous les instants quelles que soient les circonstances et du respect des spectateurs, il sait de quoi il parle. Je sens que chacun est déterminé à le suivre immédiatement.
Pour un gardien dont le statut est par définition particulier, les choses sont un peu différentes quand un tel changement intervient, non?
On travaille de manière spécifique, c'est vrai, mais ce n'est pas pour autant qu'on vit en marge du groupe. Rassurez-vous : je n'ai pas été moins à l'écoute qu'un autre ces derniers jours. Ni avant, d'ailleurs...
M. Collins a-t-il opté pour des entretiens individuels?
Non, il s'est toujours exprimé devant tout le noyau, même en cas de remarques particulières.
Vous a-t-il demandé de modifier certaines choses dans votre jeu?
(Rire) Eh bien... Il pourrait y avoir quelques petits changements, oui, mais je préfère ne pas vous les dévoiler afin que ça n'aboutisse pas chez l'adversaire. On n'est jamais trop prudent... Mais bon, ma mission est toujours de me servir des mains pour ne pas prendre de buts.
Comment avez-vous trouvé Benjelloun depuis l'arrivée de celui qui fut son mentor à succès en Écosse?
Il paraît plus content que précédemment. Il nous a parlé de tous les bons moments qu'il avait partagés avec M. Collins. Peut-être que la présence de ce dernier va le relancer? Outre le fait que ce serait tout bénéfice pour lui après tous les déboires privés qu'il a traversés, le groupe n'aurait qu'à s'en féliciter. Nous avons en tout cas toujours compté sur lui car son potentiel n'a échappé à personne. S'il n'avait pas de qualités, on n'en parlerait même plus suite à sa mauvaise passe... Comme les siennes sont indéniables, ce n'est pas le cas.
(source : actu24.be)
On sait que l'avenir à Charleroi de Serge Géhoulet, que l'on ne voit plus dans les coulisses du Mambourg, et de Mario Notaro devrait se décider la semaine prochaine.
En attendant, le dernier cité est toujours présent. Il était resté au stade mercredi, mais John Collins est intervenu. Ainsi, le nouvel entraîneur des Zèbres s'est étonné - et en a fait part à l'intéressé - du fait que Mario Notaro n'avait pas pris son repas avec le staff mercredi midi.
Précisément, John Collins et Thomas Craig (les homonymes d'un grand chanteur ou d'un astronaute célèbre qui fut le pilote de la navette spatiale Apollo 11 vers la lune et d'un James Bond en activité sur les écrans !) ont mieux découvert l'équipe carolorégienne (qu'il ont juste vue en action à Genk) à travers des DVD. Mario Notaro sera bientôt fixé définitivement.
(source : dhnet.be)
L'échevine des Sports de Charleroi, Ingrid Colicis, privilégie la construction d'un nouveau stade limité à 20.000 places.
John Collins a profité d'un match "en famille" pour trouver ses marques du côté de Charleroi
Comme prévu, le nouvel entraîneur des Zèbres a procédé à un "petit match entre amis", auquel ont été conviés les jeunes Grégory Lazitch et Samuel Fabris, mercredi matin. Afin de procéder à une sorte de première mise en place pour le moins utile à quelques jours d'un match qu'il s'agira de négocier favorablement sous peine de problèmes.
"Je devais apprendre des choses mais de toute façon, j'apprends tous les jours dans la vie et plus particulièrement dans mes fonctions", nous a confié le mentor écossais. "Je dois et je veux constamment découvrir."
"Nous ne pouvions l'abîmer. Cela ne s'est pas mal passé (NdlR : les joueurs nous ont eux-mêmes avoué qu'ils s'étaient bien amusés) dans les installations de Marcinelle. Ce fut enrichissant pour tout le monde et précieux dans la mesure où, d'une part, j'ai pu faire passer un message sportif et, d'autre part, j'ai touché à ma mission de coaching."
Qui pourrait (en tout cas tout le monde l'espère dans les sphères carolorégiennes) correspondre à un nouveau point de départ : "Nous devrons aborder chaque match pour le gagner en y alliant la manière, mais dans l'immédiat, il serait effectivement judicieux de terminer le premier tour du championnat sur une note positive. Ce serait appréciable pour le classement du Sporting, pour nous et notre confiance, pour les supporters qui ont besoin d'être rassurés."
John Collins a d'ores et déjà fait valoir, en quelques jours, son évident sens de la communication. Les Zèbres n'y sont pas insensibles...
(source : dhnet.be)
Peux-tu nous résumer le parcours de ta jeune carrière ?
J’ai commencé à l’âge de 5 ans à Zellik Sport. Là, j’ai fait 3 saisons puis je suis parti à l’Union Saint-Gilloise où je n’ai joué qu’une demi saison. Par la suite, je suis parti à Anderlecht et enfin au Sporting de Charleroi.
Quel est ton poste de prédilection ? Axial ou flanc ?
Axial, en soutien d’attaque.
Je n’aime pas jouer en fonction de l’adversaire. Je préfère jouer notre système de jeu et que l’on joue avec nos qualités, sans devoir nous adapter au jeu de l’adversaire.
Tu aimes jouer vers l’avant, le plus vite possible. Vas-tu trop vite pour le reste de l’équipe ?
C’est vrai que j’ai, par moments, le sentiment qu’on reste un peu trop bas sur le terrain et qu’on attend l’adversaire… comme face à Mouscron, par exemple. On reste sur la défensive, on attend. J’aimerais bien, effectivement, avoir une équipe plus offensive, qu’on entreprenne les choses directement et qu’on impose notre jeu au lieu d’attendre l’adversaire.
Comment te sens-tu à Charleroi ?
Je me sens bien à Charleroi. Quand je viens au stade – que ce soit pour un match ou un entraînement -, je me sens toujours motivé pour le club.
Est-ce que les louanges de la Direction à ton égard ne te mettent pas trop de pression sur les épaules ?
Non, ce sont des choses auxquelles je ne pense pas, parce que mes ambitions sportives sont au-dessus de Charleroi. Donc, toutes les choses qu’on peut dire de moi à Charleroi sont des choses qui normalement doivent faire partie de mon parcours. Ce n’est pas cela qui va me mettre la pression ou donner la grosse tête. Cela fait partie du football.
Pourrais-tu jouer un jour pour les Diables rouges ? Si oui, le désirerais-tu ?
Oui et je le désire vraiment. Je suis né en Belgique, j’ai grandi dans ce pays, c’est le seul pays que j’ai connu. Je me considère comme un citoyen du pays et je souhaite vraiment porter les couleurs nationales.
Diable rouge ou bien alors… Léopard congolais ?
Je voudrais mettre les choses au clair : je n’ai jamais été au Congo. Ma vie est ici en Belgique. Je ne suis pas comme certains joueurs qui veulent devenir Belges dans l’unique but d’être incorporé à l’Équipe Nationale. La Belgique est mon pays.
Au dernier mercato, Charleroi n’était pas disposé à te laisser partir en dessous de la somme de 5.000.000 d’euro. Crois-tu que tu vaux tout cet argent ?
Quand je vois les autres transferts, je me dis que je vaux cette somme. Maintenant, je ne pense pas à ce chiffre, d’autant plus que cette somme n’est pas pour moi (rires). Non, je n’y pense pas trop même si, effectivement, j’espère être vendu le plus cher possible.
Penses-tu à partir de Charleroi ?
Pour l’instant, j’ai la tête à Charleroi...même si, c’est vrai, j’ai des ambitions. Je ne me vois pas terminer ma carrière en Belgique. Maintenant, j’ai du respect pour l’équipe dans laquelle j’évolue actuellement et je ne me mets pas en tête de partir. Je suis à Charleroi. C’est ma priorité actuelle… et quand viendra le moment de partir, je partirai. C’est le foot.
Un retour à Anderlecht te tenterait-il ?
Non, pas du tout. Pas parce que c’est Anderlecht, mais parce que c’est un club belge. J’escompte plutôt un championnat étranger.
Diallo a été opéré du ligament antérieur droit, hier à Paris. Le docteur Willem assistait à l’ intervention.
Blessé aux adducteurs samedi, Orlando a passé une échographie et attend les résultat;
Mujangi Bia a repris les entraînements mais n’est pas encore à 100%.
Tim Smolders souffre toujours du genou et reste aux soins pour l’instant.
Contrairement a ce qu’il a été dit, Frank Defays ne sera pas suspendu samedi et pourra donc rentrer en ligne de compte.
(source : mambourg-charleroi.be)
Resté sourd à nos appels après avoir donné son ultime entraînement en tant que T1 carolo lundi, c'est un Thierry Siquet égal à lui-même, à savoir posé et courtois, qui nous a répondu de Marseille hier.
"Pourquoi réagir à ce qui vient de se passer ? Cela ne servirait à rien..."
Ce mardi, Mario Notaro et Serge Gehoulet se sont présentés au Sporting mais ils n'auront pas été plus loin que le bureau de Mogi Bayat, où cela discuta affaires pendant que les Zèbres s'entraînaient à Marcinelle...
"On y verra un peu plus clair la semaine prochaine" , expliquait Notaro, qui jouit d'un contrat à durée indéterminée au Mambourg et ne peut plus faire valoir la licence d'entraîneur, dont est apparemment nanti Collins par le biais de l'équivalence. "Il m'a été dit que la décision à mon sujet dépendait du nouvel entraîneur. Et comme il est venu avec son adjoint... J'ai encore quelques missions à terminer pour le club et on verra ensuite de quoi il retourne. Je pourrais rester dans une autre fonction ou quitter."
Ayant servi nombre de T1 au Mambourg, Mario nous confiait dès lundi soir qu'il vivrait avec une cicatrice au cœur s'il était amené à prendre congé de ce qui est en quelque sorte sa maison...
(source : dhnet.be)
À Charleroi, John Collins a directement épousé le discours ambitieux du président. On reparle de trophée au Mambourg!
Accompagné de son fidèle Thomas Cra ig, John Collins, qui a signé un contrat jusqu'en fin de saison avec option pour la prochaine, a dirigé les Zèbres pour la première fois hier. Comme prévu, au contraire du tandem Henin- Vande Walle, le duo Notaro-Gehoulet a été prié de ne pas rejoindre Marcinelle. L'un comme l'autre ont discuté avec Mogi Bayat de leur avenir, qui pourrait toujours se situer au Mambourg mais certainement pas dans le nouveau staff technique. On devrait y voir plus clair la semaine prochaine. Siquet. hier à Marseille, n'a pas souhaité réagir à son limogeage, histoire de ne pas mettre le feu avant de passer à son tour à la table des négociations.
Mais revenons à Collins ! Abbas Bayat est cette fois persuadé d'avoir trouvé la perle rare qu'il dit chercher depuis son arrivée en bord de Sambre à l'été 2000. Heureux comme un enfant un matin de Saint-Nicolas, Abbas Bayat a d'ailleurs reparlé trophée dès lundi. C'est vrai que la carte de visite de son nouvel employé n'en manque pas. Sera-ce suffisant pour permettre au Sporting d'enfin accrocher quelque chose à un palmarès resté vierge en plus d'un siècle d'existence ? Wait and see, of course...
Quoi qu'il advienne, Charleroi aura de toute façon pris un tournant inédit avec l'arrivée de Collins. Ses exigences en matière de préparation sont pointues (ou simplement normales pour un cercle professionnel ?) et c'est tout un club qui va devoir s'adapter à la nouvelle donne. Tous les moyens nécessaires seront-ils dégagés pour réussir ce virage ? Attirer un tel calibre (à la norme carolo) n'aurait en effet servi à rien dans le cas contraire et il ne faudra pas attendre des mois pour être fixé sur la corrélation (ou non) entre ambitions et moyens y afférant...
En attendant, Collins a découvert le tant décrié (à juste titre) site de Marcinelle : « Ce n'est pas un cinq étoiles mais l'essentiel, c'est d'accomplir son travail et de progresser à travers celui-ci ! » L'Écossais a manifestement apprécié sa première journée en Zèbre : « Les joueurs étaient motivés mais il faudra que ça se reproduise quotidiennement ! »
Voici ce qu'il attend d'eux : « C'est simple : ils doivent tous vouloir le ballon, donc bouger en conséquence lorsqu'ils ne le possèdent pas ou bien lorsqu'il leur a échappé. Ce qui revient à dire que nos premiers défenseurs seront nos attaquants et qu'il importe de jouer sans ballon. Je suis venu pour faire produire à cette équipe de bonnes prestations, synonymes de spectacle pour les supporters. Mais il faudra aussi gagner car vous savez que le club veut remporter quelque chose un jour... »
Il importe donc que les Carolos suivent la méthode fixée par leur nouveau mentor, qui a déjà fait un bel effet sur Benjelloun, avec qui il remporta une Coupe de la Ligue écossaise en tant que T1 d'Hibernian. À la sortie de cette première journée british pour le Sporting, les joueurs semblaient réceptifs. « Quand un nouvel entraîneur débarque, l'application est toujours maximale. On a en tout cas vite compris, par son caractère, que Collins sait précisément où il veut nous mener », témoigna avec justesse Defays au nom du groupe.
Le nouveau king passera son baptême du feu à domicile contre Dender, samedi...
(source : actu24.be)
"M'emboîter le pas"
Collins a passé son premier jour en tant qu'entraîneur carolo
" Les meilleurs entraîneurs de D1 anglaise sont des Ecossais..." lâchait Abbas Bayat lundi. Certes, mais la réussite de Collins au Mambourg passera d'abord, et surtout, par une adaptation des joueurs à ses thèses et méthodes mais aussi par sa propre adaptation à la réalité d'un club à cent lieues de ce qu'il a connu...
Hier, il a déjà pu se rendre compte que les installations du Sporting étaient un tantinet différentes de ce qu'il a vu samedi à Genk aux côtés de la famille Bayat...
Cinglé d'un survêtement noir et blanc à ses initiales (idem pour son adjoint) là où l'ancien staff duquel subsiste le duo Henin-Vandewalle oeuvrait en rouge et gris, Collins dressait un premier bilan positif : "On s'entraîne comme on joue, c'est-à-dire aussi bien sur la durée qu'au niveau de l'intensité du travail qu'il convient d'accomplir. J'ai senti que tous les joueurs étaient motivés, mais il faut que ce soit le cas chaque jour !"
John Collins a aussi énoncé ses objectifs pour les mois à venir : "Il faudra produire de bonnes prestations et gagner car tout le monde sait que le club veut remporter un jour quelque chose. Les joueurs doivent donc m'emboîter le pas."
(source : dhnet.be)