Ce dimanche 1er février, à l'occasion de la rencontre RCSC-La Gantoise, Monsieur John Collins composera au départ du groupe suivant :
Suspendus : Camus, Chakouri.
Blessés : Diallo, Jehan, Oulmers, Orlando.
(source : rcsc.be)
Suspendus : Camus, Chakouri.
Blessés : Diallo, Jehan, Oulmers, Orlando.
Damien Miceli estime qu'un succès probant relancerait les Zèbres
Si le Sporting hennuyer ne tourne pas rond, il existe pourtant l'un ou l'autre Zèbre qui tire encore son épingle du jeu.
Il fut d'ailleurs le plus méritant des éléments de son équipe lors du naufrage roularien : "J'ai été employé à différents postes. Que ce soit en qualité de défenseur latéral gauche, de médian gauche ou bien de médian axial avec un rôle plus défensif afin de pallier l'absence de Sébastien Chabaud. C'est vrai que ma courbe est plutôt positive mais je sais que rien n'est acquis et qu'il faut se battre chaque semaine."
Et de ce côté, les choses n'évoluent certainement pas dans le bon sens : "Il est dommage que nous devions regarder dans le rétroviseur mais nous allons assimiler les directives de notre nouvel en traîneur. Et cela finira certainement par payer !"
N'empêche, désormais, le temps presse. À ce point qu'une nouvelle contre-performance des Carolos face aux Gantois les placerait, à coup sûr, dans le rouge : "Il ne faut pas examiner les choses sous cet angle. Nos adversaires de ce week-end sont dangereux ? Sans aucun doute, mais on connaît le Sporting qui est capable de rebondir dans les grandes circonstances. Nous faisons chaque fois le maximum et nous allons poursuivre de la sorte. Alors, nous devrions en être récompensés."
On a un peu l'impression que les troupes de John Collins vont jouer une sorte de quitte ou double, ce dimanche. Damien Miceli n'envisage que le succès : "Si nous venons à bout des Gantois, nous serons repartis de l'avant. Nous allons retrouver l'attachant Tim Smolders qui faisait l'unanimité au sein du groupe... mais cette fois, il repartira bredouille du Mambourg. Car nous allons donner le coup de barre !"
(source : dhnet.be)
Le Sporting de Charleroi a conclu avec Christophe GREGOIRE, un accord sur un contrat de 6 mois avec option d’achat de deux ans..
Christophe GREGOIRE est né le 20 avril 1980, à Liège.
Il a été international belge. Sa dernière sélection avec l’équipe nationale eut lieu le 21 novembre 2007.
On relèvera à son actif, 199 matches en Division 1 sous les maillots de Mouscron, Anderlecht et La Gantoise et 25 matches avec le club hollandais de Willem II.
Notre nouveau milieu gauche mesure 1m 86 pour 80 kg.Le Liégeois ne quittait pratiquement plus le banc à Willem II
Cet après-midi, Christophe Grégoire avait trouvé un arrangement personnel avec le Sporting de Charleroi qu'il a donc préféré à Mons. Dans la foulée, le club néerlandais et le Sporting ont trouvé un arrangement. Le Liégeois, deux fois Diables Rouges sous René Vandereycken mais qui moisissait sur le banc à Willem II, est prêté au Sporting carolo jusqu'en fin de saison avec option d'achat. Christophe Grégoire est néanmoins toujours sous contrat jusqu'en juin 2010 avec Willem II.
Il pourrait rejoindre l'un des deux clubs hennuyers
Mogi Bayat fait le forcing à l'approche de la clôture du mercato d'hiver. Si le défenseur brésilien Marcelao était bloqué à Madrid hier, c'est autour d'autres dossiers que cela s'est activé.
Mais... Mons est également sur les rangs et est partant pour une formule identique. Dans ce dossier, une décision doit tomber avant samedi. Elle sera sans doute prise ce vendredi.
Ce n'est pas tout : Mogi Bayat fait le forcing pour attirer Alessandro Cordaro. Nous écrivions hier qu'il serait carolo en juin. Il pourrait l'être dès janvier. Le Sporting lorgne aussi sur un autre Montois : Hocine Ragued, qui présente également une dernière touche à l'étranger (la réponse est attendue ce matin).
Mogi Bayat a rencontré Dominique Leone (qui lui a fait comprendre qu'il n'appréciait pas que Charleroi marche sur les plates bandes de Mons pour Grégoire) et Christophe Dessy hier après-midi. Un échange entre Ragued et Cordaro d'un côté et Chabaud et Rémi Sergio de l'autre a été évoqué. Avec ou sans, selon les sources, une somme d'argent en plus à percevoir par Mons.
(source : dhnet.be)
* Geoffrey Mujangi Bia ressent encore une douleur à l’arrière de la cuisse et ne s’est pas entraîné. Fabien Camus est lui aussi resté aux soins. Quant à Orlando, il ressent une gêne aux adducteurs tout le contraire de Badou Kere qui lui ne ressent plus aucune douleur (adducteurs).
(source : mambourg-charleroi.be)
* Selon la DH, le médian Alessandro Cordaro (photo) quitterait le RAEC Mons pour le Sporting de Charleroi en juin prochain. Il n’est plus secret que le médian belge d’origine italienne voulait changer d’air depuis un petit temps
(source : footgoal.net)
Le joueur (1, 86m et 79 kg) a signé un contrat d’une durée d’un an et demi, assorti d’une option de 2 ans.
Il ne sera pas encore qualifié pour disputer la rencontre de dimanche, contre La Gantoise
Tu porteras le n°5, au sein de l'effectif. Quel est ton poste de prédilection?
Je suis un médian défensif.
Évidemment, tu connaissais déjà un peu le Sporting de Charleroi…
Oui. Bien sûr que je connaissais Charleroi. Je suis déjà venu assister à plusieurs matches ici, au Stade du Pays de Charleroi. De plus, j’ai joué contre le Sporting cette saison. Maintenant, je suis ici pour Charleroi, pour jouer pour Charleroi. C’est ma priorité.
(source : rcsc.be)
Charleroi ne ménage pas ses efforts dans la dernière ligne droite du mercato
En début de semai-vne, Mogi Bayat admettait que le noyau carolo était "déséquilibré" . C'est tout à son honneur, même si ça fait une belle jambe à... Siquet. Le manager carolo joint le geste à la parole en se démenant comme un beau diable. La piste du défenseur brésilien attendu en vain lundi semble toujours d'actualité. Il s'agirait selon certaines sources de Marcelao, un costaud de 20 ans. Et hier, le Franco-Algérien Adlène Guédioura s'est entraîné avec les Zèbres .
Ce mercredi, le futur numéro 5 carolo confiait : "J'espè- re saisir ma chan- ce avec l'appui de nombreux compatriotes qui faciliteront mon intégration."
Il a signé pour 1,5 an (ce qui lui restait à Courtrai) + option (2 ans) et ne sera pas qualifié dimanche. Neuf fois titulaire au KVK, il avance 685 minutes et 4 jaunes dans notre D1. Doté d'une belle vista, adepte des tirs à distance et se réclamant de... Maradona, le garçon a été formé à Sedan. Il jouait à Créteil avant d'aller à Courtrai et est international Espoirs algérien.
(source : dhnet.be)
Viré de Charleroi le 15 décembre et attaqué entre les lignes depuis, il répond
Thierry Siquet a fait preuve d'une grande dignité lorsqu'il était à la tâche au Mambourg, encaissant les coups sans réagir.Limogé, il n'a pas plus moufté . Mais voilà qu'un mois et dix jours après son éviction, le mutisme n'a plus cours : échaudé parce qu'il lit et entend çà et là, il nous livre son argumentaire de défense.
Thierry, que vous inspire la très mauvaise passe actuelle des Zèbres ?
"Je suis un peu déçu pour certains qui sont encore là-bas, mais je n'y travaille plus et, pour le reste, ce n'est donc plus mon problème ! Et je n'ai pas de regrets non plus..."
Ce qui se passe au Sporting vous surprend-il ?
"Oui et non. Oui parce qu'un changement d'entraîneur est censé déboucher sur quelque chose de positif. Ici, la sauce n'a pas encore pris... Non parce qu'il ne fallait pas croire que tout allait changer du jour au lendemain malgré les petites modifications et l'approche différente que peut amener la nouveauté. Des fois, ça marche; dès fois, pas ! Les bases du travail sont les mêmes et, que je sache, le noyau de l'équipe n'a guère chan- gé..."
Mogi Bayat a qualifié John Collins de Mère Thérésa, tant les blessés chroniques furent subitement retapés à son arrivée au club.
"C'est toujours ainsi... Quand un nouvel entraîneur débarque, il faut lui montrer qu'on est là le plus vite possible. Et ça ne concerne que quelques joueurs..."
Après le deuxième jour de l'Ecossais, le même a également estimé, nous citons, que le tempo était déjà plus élevé à l'entraînement.
"Oui, j'ai vu ça. Normal, hein, la direction ne va quand même pas dire que c'était mieux avec celui qui a été dégagé..."
Votre successeur est sans cesse présenté comme le professionnel absolu. Implicitement, c'est vous qui êtes attaqué ! Une réaction ?
"Je lis pas mal d'insinuations du genre, effectivement... Déjà, visionner un adversaire me semble normal dans notre métier. À notre époque, avoir recours à la vidéo également. Des mises au vert ? Il y en a eu aussi avec moi, mais je constate que beaucoup de choses se débloquent ces derniers temps. Moi aussi, j'avais émis quelques souhaits, vous savez... Tiens, Moia ! Mais ce n'était pas possible, nous étions bloqués financièrement... Je vois que ça a manifestement évolué ! Tant mieux pour Monsieur Collins. J'espère d'ailleurs pour lui qu'il obtiendra les renforts qu'il réclame."
"Comme si j'étais de passage...."
Le Hutois a connu une relation très délicate avec Abbas Bayat
Thierry Siquet n'a pas eu la vie facile en tant qu'entraîneur du Sporting Charleroi. Confessions.
Le flirt avec le Club Bruges : "Dommage... L'intérêt du Club Bruges était gratifiant; le veto de Charleroi aussi. Finalement, je me demande pourquoi on m'a gar- dé..."
Abbas Bayat : "Chacun sait que nos relations n'étaient pas au beau fixe. Je me suis toujours senti comme si j'étais de passage. J'étais là par défaut et je n'ai jamais bénéficié de son soutien publiquement. Quand il m'attaquait via la presse, car il ne m'a jamais rien reproché en face, je préférais ne pas mettre d'huile sur le feu. Regardez si on ne travaillait pas assez (NdlR : il sort des stats ) : faux ! Il y avait autant de séances que maintenant. Quant aux fameux trois jours de congé qui m'ont été reprochés, ils n'ont jamais existé ! C'était un et demi pour certains et deux pour d'autres."
Mogi Bayat : "Il n'a jamais essayé de m'imposer l'équipe. De toute façon, je suis têtu et la gestion des cas Pino et Benjelloun parle pour moi."
Son bilan : "J'ai repris le groupe dans des conditions difficiles et nous avons terminé à la cinquième place du deuxième tour de 2007-08. Puis, il y a eu des hauts et des bas. Cette saison, nous étions en milieu de classement après 10 matches avant quelques défaites qui ont fait mal. Les résultats n'épousaient pas l'ambition du club."
Le présent : "Je travaille un peu pour Didier Frenay, qui est parrain d'une de mes filles, et je termine mes cours d'entraîneur."
L'avenir : "On me dit - et je crois aussi - que j'ai les qualités pour entraîner au plus haut niveau. Si je dois passer par une étape intermédiaire pour le retrouver, aucun souci !"
(source : dhnet.be)
Qu'on se le dise une fois pour toutes à Charleroi afin de repartir de l'avant
Voici ce qu'on pouvait trouver sur rcsc.be avant les matches contre Westerlo et au Cercle.
"Nul doute que nos Zèbres sont prêts a affronter ces deux défis après un stage fructueux en Turquie où le nouveau staff a pu communiquer au groupe sa rage de vaincre, où le travail et l'esprit d'équipe ont été mis en exergue, où les liens se sont renforcés."
Ah ? Courbe rentrante suite à la première claque en rappelant que la Coupe était la priorité : "Après un stage hivernal dirigé de main de maître par John Collins, certains supporters s'attendaient probablement à voir nos Zèbres s'imposer contre Westerlo et continuer sur le même mode tout au long de la saison. Malheureusement, nos Zèbres sont retombés sur terre."
Avant d'aller à Roulers, on nous signalait que les observateurs avaient perçu un mieux au Cercle Bruges... Par rapport à la venue de Westerlo, heureusement, oui !
Résultats aidant, on ne nous bassine plus avec la rengaine Collins = Messie .
Tant mieux... pour lui car le discours autour de sa personne le desservait plus qu'autre cho- se ! Cravacher avec humilité pour s'en sortir, c'est tout ce qui reste à faire aux Zèbres et à leur ex-futur sauveur !
(source : dhnet.be)
Sans compter le dernier match du premier tour face à Dender, alors qu'il venait à peine de prendre les rênes, le coach écossais déniché par les Bayat a enregistré une élimination en Coupe et deux défaites en championnat. À domicile contre Westerlo (en supériorité numérique) et donc samedi à Roulers (en infériorité numérique). Le décrié Siquet est parti. JC est arrivé, annoncé comme un messie, et les Zèbres se retrouvent désormais aux portes de la lutte pour le maintien avec trois petites unités à peine de plus que Tubize, le premier barragiste. Pour quelles raisons les Carolos en sont-ils là en ce début d'année 2009?
1. Le manque de réalisme. Tant offensif que défensif. Samedi, au Schiervelde, Charleroi aurait pu faire basculer le match en sa faveur après avoir égalisé. Mais Sergio a tapé la transversale tandis que Iajour et Habibou (qui ne partiront pas en vacances ensemble, voir par ailleurs) ont décidément tendance à jouer leur carte perso au point de gâcher des possibilités intéressantes. Au-delà de ça, le Sporting manque cruellement de présence devant. Et ce n'est sans doute pas Théréau ou Orlando qui vont modifier ce constat. Défensivement, ce n'est pas mieux. Les trois derniers adversaires de Charleroi ont chacun eu une foule d'occasions. Les erreurs et errements défensifs se multiplient.
2.L Le coaching. Pas de bonne formule. Après avoir tenté un 4-3-3, John Collins en est déjà revenu à un 4-4-2 avec Mujangi Bia comme second attaquant. Le nouvel entraîneur des Zèbres avait annoncé du spectacle, des résultats et un jeu rapide au sol «à la Arsenal», selon les termes de son président. Rien de tout cela pour l'instant. Ou alors, cela va prendre (trop) longtemps. Dans son coaching en match, John Collins a surpris par deux fois. Au Cercle, en n'anticipant pas la sortie d'un Chabaud mal en point, ce qui allait l'obliger à effectuer trop vite son troisième changement alors que les prolongations se profilaient à l'horizon. Et à Roulers, en faisant monter Théréau tandis que l'urgence était plutôt à la réorganisation de l'équipe après l'expulsion de Vandenbroeck.
3. Le physique. De ce côté-là non plus, les Zèbres ne sont pas au point. Évidemment, l'excuse du match à rallonges au Cercle était faite pour s'en servir. Mais comment expliquer qu'au sortir d'un stage «intensif» en Turquie, certains joueurs soient aussi peu au point au niveau de leur condition physique? Iajour ne parvient toujours pas à jouer plus d'une demi-heure à plein régime (le terme est peut-être mal choisi). Chakouri est trop vite à court de souffle. D'autres ne sont en tout cas pas armés pour soutenir le rythme qu'impose la philosophie de jeu de leur entraîneur. Charleroi manque donc de coffre. De gabarit aussi, visiblement. Notamment dans l'entrejeu et surtout si les Zèbres doivent désormais livrer des matches «de guerrier» pour le maintien.
4. La mentalité. Pourquoi le Sporting serait-il incapable de réaliser à Roulers ce que Westerlo a fait au Mambour une semaine plus tôt? On n'a toujours pas vu une véritable «équipe» carolo cette saison. John Collins, qui attend du «fighting spirit» a bien dû constater samedi que ses joueurs étaient souvent «seconds sur la balle». D'autres indices, comme la phase loufoque du botté du penalty ou la seconde carte jaune de Chakouri, dénotent d'un état d'esprit inadéquat.
(source : actu24.be)
Perisic mit fin à une phase confuse (2-1). Les visités se retrouvaient à 11 contre 10 à la reprise (faute de Vandenbroeck). Dissa faisait 3-1 peu après et le Sporting terminait à 9 (Chakouri).
De l'utopique Top 5 , Charleroi est désormais proche du Flop 4 ...
David Vandenbroeck en qui nous avons découvert un garçon posé et lucide n'y allait pas par quatre chemins : "Il faut employer les mots justes et ne pas se contenter de nuances. Nous sommes passés complètement à côté de notre sujet. C'est bien simple : aujourd'hui, nous avons touché le fond ! D'accord, nous sortons de semaines difficiles mais nous ne sommes pas les seuls. Et les autres... ils se bougent !"
Le défenseur brabançon de Charleroi insistait : "Il manque actuellement une âme à notre équipe. Chacun d'entre nous n'a pas cette indispensable envie de se battre pour ses compagnons de route."
Il est grand temps que tous ces gens-là regardent les choses en face... car si Charleroi était (paraît-il) voué à toucher au Top 5 , le voilà carrément menacé au classement où il ne compte que trois points d'avance sur le premier club potentiellement barragiste.
L'entreprise est d'autant plus délicate que ceux qui luttent pour la même cause savent - eux - exactement où ils en sont et emploient les armes adéquates. Avec pour conséquence de suivre une courbe plutôt ascendante.
À l'inverse des Carolos qui se complaisent dans leur sorte de vanité. John Collins a rappelé qu'il avait relevé un challenge en acceptant l'invitation d'Abbas Bayat. Il le répétera à ses joueurs. Et il y a intérêt !
Fabien Camus et Mohamed Chakouri suspendus face à Gand
La vilaine faute que Mohamed Chakouri a commise sur Harrie Gommans qui vaut une grave blessure aux ligaments du genou à l'attaquant de Roulers (opéré dès hier) n'a échappé à personne. Le défenseur français de Charleroi n'en fit pas état... mais contestait plutôt son exclusion : "D'accord pour la première carte jaune, mais l'arbitre s'est montré sévère pour ce qui est de la deuxième. Je pense qu'il ne l'aurait pas sortie s'il s'était souvenu que j'avais déjà été sanctionné. Cela étant, je tiens à m'excuser auprès de mes équipiers que j'ai ainsi abandonné coupablement."
Il y a même urgence : "Nous devons passer à la vitesse supérieure sous peine de nous retrouver en danger. J'espère que, comme c'est souvent le cas, nous allons mieux exploiter les gros matches à venir."
Charleroi va successivement rencontrer La Gantoise... sans Fabien Camus ni Mohamed Chakouri qui paieront le tribut de leurs cartes jaunes, se déplacer au Cercle, accueillir Anderlecht et se rendre à Courtrai. Autant dire que tout s'est compliqué pour John Collins et les siens. Habib Habibou mettant le doigt sur les maux : "Nous manquons de collectivité, mais la solution à nos problèmes ne se résoudra que dans nos têtes !"
(source : dhnet.be)
Le défenseur David Vandenbroeck qui est passé à côté de son match s’exprime : « Il faut employer les mots justes et ne pas se contenter de nuances. Nous sommes passés complètement à côté de notre sujet. C'est bien simple : aujourd'hui, nous avons touché le fond ! D'accord, nous sortons de semaines difficiles mais nous ne sommes pas les seuls. Et les autres... ils se bougent ! » explique-t-il dans la Dernière Heure les Sports.
Il conclut : « Il manque actuellement une âme à notre équipe. Chacun d'entre nous n'a pas cette indispensable envie de se battre pour ses compagnons de route ».Au Schiervelde, les nombreux renforts hivernaux donnent satisfaction et chaque occasion est bonne pour critiquer le travail estival de De Coninck.
Les gens de la place n'espèrent plus trop se sauver directement mais misent sur une participation aux barrages pour y arriver via le bel enthousiasme affiché hier. Dennis van Wijk n'avait qu'un gros regret : que la faute de Chakouri sur Gommans en première période n'ait pas valu au Carolo une exclusion directe.
"Nous avons pris un but assez rapide, ce qui n'est jamais l'idéal dans une rencontre. Nous avons bien réagi avec un peu de chance sur le penalty transformé à sa deuxième tentative. Ce fut ensuite un bon match des deux équipes, équilibré, même si Roulers se montrait plus dangereux devant. L'adversaire affichait un bel esprit. L'apport de nouveaux joueurs est évident dans cette équipe. Nous avons cependant eu des occasions pour faire 1-2 en contre-attaque avec de beaux arrêts du gardien avant de nous faire à nouveau surprendre dans notre surface, qui plus est au plus mauvais moment. En deuxième mi-temps, la fatigue de la Coupe de Belgique s'est fait ressentir. Et à 11 contre 10 avec un troisième but encaissé, ça devenait trop difficile... On va bosser jusqu'au bout pour relever la tête !"
(source : sport.be)
Mohamed Chakouri mesure l'importance du match au Schiervelde
John Collins ne communique jamais ses intentions, donc sa sélection.
Il y a cependant de fortes probabilités que l'entraîneur écossais fasse confiance à l'équipe qui a terminé le match de mercredi dernier au Jan Breydelstadion en Coupe de Belgique. Si ce n'est que Massimo Moia devrait être reconduit au poste de défenseur latéral gauche où l'avait suppléé Slaheddine Sbaï, parce que le récent transfuge de La Gantoise avait été remplacé, juste pour le préserver d'une deuxième carte jaune.
Ce qui revient à envisager le maintien de Mohamed Chakouri au centre de la défense où il avait donné satisfaction : "En fait, c'est ma place de prédilection. Depuis tout jeune, j'évolue dans l'axe central défensif."
Mais venons-en plus précisément au match de ce samedi soir au Schiervelde. On ne peut pas affirmer qu'il survient à point nommé pour les Zèbres qui restent sous le coup de leur douloureuse élimination en Coupe de Belgique.
Mohamed Chakouri examine lucidement : "Nous n'avons pas le droit de nous déplacer à Roulers avec des pieds de plomb. Nous aurons eu quarante-huit heures pour récupérer de notre déception tandis que, plus que dans tout autre domaine, la roue tourne continuellement dans le monde du football."
Jean-Pol Spaute a connu les deux participations du Sporting carolo à la Coupe d'Europe, une première fois comme joueur, une seconde en tant que président
Le Sporting perd en Jean-Pol Spaute un très grand dirigeant
Jean-Pol Spaute est décédé vendredi matin à l'âge de 66 ans (il les a eu dimanche dernier) au CHU de Charleroi, à deux pas du stade du Mambourg. Il aura voué toute son existence au football et à "son" Sporting en particulier.
Il fut un junior de talent au sein d'une formation dont beaucoup d'éléments allaient confirmer au plus haut niveau. Il devint international de la catégorie en compagnie, notamment, de son équipier, André Colasse, resté son vieux copain. Dans cette équipe d'âge, il côtoya notamment Paul Van Himst.
C'est cependant en qualité de dirigeant (il était membre honoraire du Comité Exécutif) qu'il accomplit son œuvre majeure.
Jean-Pol Spaute assuma la présidence pendant 18 ans, jusqu'en 1982. Avec succès, puisque le club rejoignit la D1 en 1985 au bout du fameux tour final. Aujourd'hui, Charleroi est le seul club avec Anderlecht, le Standard et le Club Bruges qui aligne 24 saisons d'affilée parmi l'Élite.
Passionné, l'homme se révéla surtout un exceptionnel détecteur de talents. Il dénicha d'innombrables footballeurs en parcourant tous les stades du pays. Y compris (et surtout) ceux de D2 et de D3. Jean-Pol Spaute ? De la race des grands dirigeants, il incarnait le Sporting Charleroi.
Son enterrement aura lieu mardi à 10 h 45 au funérarium Fontaine, rue Devillez à Gilly.
L'ancien président souffrait d'être persona non grata dans ce qui fut son Mambourg
C'est sous la pression des autorités communales d'alors que JPS céda sa présidence, occupée par MM. Frère (tendance Ville) et Massart (pour le groupe Scifo) avant Abbas Bayat. Ce fut la première cicatrice zébrée de Spaute. Par corollaire, cela lui offrit de moins en moins de visibilité à l'URBSFA. Il en souffrait aussi beaucoup.
Le deuxième crève-cœur survint pleinement à son corps défendant. Suite à un conflit avec un partenaire du club dont il était proche, l'actuelle direction le déclara persona non grata au Mambourg. Il rejoignait ainsi M. Colson, victime de la même sanction plus tôt. Cela le minait...
"Honte à ceux qui lui ont fait ça !" nous soufflait hier Luc Frère alors que le Sporting actuel se déclarait endeuillé par un communiqué rappelant l'œuvre de Jean-Paul.
"Un grand Monsieur s'en va..." nous confia Michel Verschueren. Au nom de la Ville de Charleroi, Mme Colicis, l'échevin des Sports, s'exprimait ainsi : "Je retiens sa phrase d'un soir de victoire quand il parla de 22.000 présidents. Ça le résume bien. Ce fut un grand dirigeant, qui suivait attentivement les jeunes. Cette façon de faire disparaît avec lui. M. Spaute n'oubliait pas non plus de soutenir les autres clubs de la région."
(source : dhnet.be)
Spaute au paradis des Zèbres
L'ancien président du Sporting est décédé d'un arrêt cardiaque ce vendredi à l'âge de 66 ans. Jean-Pol Spaute ne vécut que par et pour le matricule 22. IL serait fastidieux de citer tous ceux que Jean-Pol Spaute a lancés... Philippe Albert symbolise son coup d'oeil tant vanté! Ex-footballeur lui-même, il fut de bon conseil pour nombre de joueurs, parents, dirigeants ou autres d'un milieu qui était sous le choc et lui rendait unanimement hommage hier, le Sporting publiant un communiqué rappelant son parcours. Sa disparition, alors qu'il venait de fêter ses 66 ans (dimanche dernier), n'est pas une surprise. Dans le sérail carolo, on savait que Jean-Pol n'était pas au mieux... Il s'en est allé après un séjour à l'hôpital et avec la satisfaction d'avoir pu assister au mariage de son fils. À son épouse, ainsi qu'à ses enfants, Yannick et Marjorie, notre rédaction présente bien sûr ses condoléances... Gaston Colson, avec qui il fit les beaux jours du Mambourg, n'était pas le moins affecté hier. Depuis 1999, quand il démissionna de la présidence du Sporting sous la pression de la Ville, il avait pris une posture de sage à qui on demandait volontiers son avis sur telle ou telle chose touchant au ballon rond. Jean-Pol continuait à assister à un maximum de matches dans la région, sa silhouette faisant toujours partie du décor à l'Olympic, à Couillet ou ailleurs. Mais son influence au sein des instances footballistiques officielles avait diminué au fil du temps et il s'en accommodait mal. Tout comme le détruisait l'ukase dont il faisait l'objet de la part des dirigeants actuels du Sporting pour avoir eu le tort d'être resté fidèle à un ami qui eut des démêlés avec la famille Bayat. «Honte à ceux qui l'avaient déclaré persona non grata dans son ancienne maison!», pestait hier Luc Frère, qui lui succéda à la tête du conseil d'administration carolo à titre transitoire et à la demande des autorités communales avant que celles-ci n'accueillent Scifo, puis Bayat. Mais Frère, à l'instar de tous ceux qui eurent à s'exprimer sur le sujet hier, se devait d'insister plutôt sur les qualités de JPS : «Il a consacré toute sa vie au club. Pourtant universitaire, il avait tout organisé d'un point de vue professionnel afin de pouvoir vivre pleinement sa passion. Fidèle en amitié, Jean-Pol était un connaisseur puriste de football». Pour avoir été dans son ombre de nombreuses années, Luc Frère témoigne encore du respect qu'inspirait Spaute : «Tous les administrateurs étaient admiratifs devant le duo complémentaire qu'il formait avec Colson. Ce fut vraiment un grand président, qui plus est totalement désintéressé financièrement. Avec lui, c'est la culture et l'esprit du Mambourg, du vrai Sporting, qui s'en vont...» Spaute restera à jamais l'homme des «22 000 présidents». Il eut cette formule au cours d'une soirée de folie lors de laquelle le grand Bruges fut terrassé dans un stade transformé en volcan. Il avait aussi prédit - et il fut traité de fou par certains à l'époque - que la part des rentrées aux guichets diminuerait de plus en plus dans les budgets des clubs. C'est une fameuse page de l'histoire du football carolo qui s'est tournée hier. Les funérailles de Monsieur Spaute auront lieu mardi, à 10h45, au funérarium Fontaine de Gilly. (source : actu24.be)
Les Carolos veulent accorder les priorités à l'avenir !
Ce n'est donc pas cette saison que Charleroi remportera le trophée qui lui fait défaut. Il ne faut pas se leurrer.
Mercredi soir, au Jan Breydelstadion, les Zèbres se sont bien comportés. Ils ont utilisé leurs moyens, insuffisants. Ils ont généralement fait jeu égal avec les Brugeois, mais n'auraient pas eu droit aux prolongations si d'une part, leurs hôtes - et Kanu en particulier - ne s'étaient montrés maladroits; et si d'autre part, Bertrand Laquait ne s'était de nouveau distingué pendant que son vis-à-vis était pratiquement au chômage technique.
John Collins a rappelé : "J'ai relevé un challenge et rien n'a chan- gé. Nous savions que nous ne sortirions pas des difficultés sous l'effet d'un coup de baguette magique. Il faut laisser du temps au temps. Je suis déçu de notre élimination en Coupe, mais c'est du passé. Je ne pense qu'à l'avenir !"
Par ailleurs, on a appris que le match Charleroi - Roulers des Espoirs, dont Majid Oulmers devrait disputer une mi-temps, était reporté de ce vendredi à lundi soir. Enfin, Mogi Bayat a précisé qu'il n'y avait rien de neuf quant aux renforts souhaités par John Collins. L'entraîneur écossais a confirmé que besoin en était, en s'appuyant notamment sur la valeur du banc brugeois qui fit la différence. Mais le temps presse...
(source : dhnet.be)
* Les zèbres partiront en mise au vert dès samedi matin avant d’affronter Roulers à 20h00.
(source : mambourg-charleroi.be)
Nous apprenons le décès de Monsieur Jean-Paul Spaute, ancien Président du Sporting de Charleroi, survenu ce matin d’un arrêt cardiaque.
J.-P. Spaute fut aussi, avant de diriger le club, un grand joueur et capitaine de notre équipe vice championne de Belgique en 1969.
On n’oubliera pas également que sous sa présidence - de 1982 à 1999 – il fut à l’origine de la montée en 1985 de notre équipe vers la division 1 et de la finale de Coupe de Belgique face au Standard de Liège en 1993.
Il fut aussi un grand dénicheur de talents – de Beugnies à Albert, de Brogno à Van Buyten en passant par Van Meir ou Casto, Suray, Moury, ect...– qui se révélèrent ensuite sous le maillot qu’il adorait tant !
La Direction, les joueurs, la webteam et l’ensemble de la grande famille zébrée présentent leurs sincères condoléances à Dany, Marjorie et Yannick ainsi qu’à sa famille et ses proches.
(source : rcsc.be)
Hier, ils étaient en tout cas au pied du mur, le fait de jouer à quitte ou double apportant son pesant de piment à l'affaire !
Le Cercle fut le premier en action, Habibou répliquant avant plusieurs situations chaudes devant Laquait. Le relatif équilibre qui suivit fut rompu peu avant la demi-heure par Kanu, qui buta sur le gardien carolo . Dans la foulée, Kere, se fit menaçant de la tête pour Verbist et, surtout, Mujangi Bia y alla d'un exploit personnel (0-1). La première période se ponctua par deux occasions pour Kanu : Laquait sortit le grand jeu pour contrer la première et le Brésilien trébucha sur la seconde.
Mujangi Bia donna le ton des prolongations en forçant Verbist à la parade et Habibou se vit à son tour refuser un but pour hors-jeu, au départ d'un tir de Camus. Laquait dut encore se détendre sur un envoi de Sergeant. Les réservistes du Cercle firent alors la décision : Buffel récupéra un ballon perdu par Camus, Snelders éliminant le RCSC via un tir dévié par Sbaï.
Le prochain objectif des Zèbres ? Le maintien.
Kere : "Ce n'est pas ma faute!"
Badou Kere avait sa tête des mauvais soirs : "J'estime que le match a été équilibré mais nous retournons bredouilles. Désormais, nous ne pouvons plus rien espérer de cette saison et c'est très ennuyant. Nous risquons de traîner cette élimination comme un boulet."
D'aucuns retiendront que le penalty de l'égalisation, provoqué par le Burkinabé, s'avéra le tournant des événements. C'est peut-être ce qui était le plus douloureusement ressenti par l'intéressé : "De Smet joue bien le coup car je m'arrête afin de ne pas commettre la faute."
En conséquence, John Collins fit un changement immédiat : "J'ai encaissé mon retrait comme une sanction. Cela me fait très mal car c'est comme si j'étais considéré comme le responsable de notre défaite. Que je sache, je n'ai pas perdu le ballon..."
Il est vrai que l'entraîneur écossais des Zèbres n'était pas content de son joueur : "En fait, je venais de venir boire une gorgée d'eau sur le bord du terrain et le coach m'a dit de me dépêcher afin de me replacer. Ensuite, il m'a carrément sanctionné. J'aurais préféré que l'on ne m'aligne pas !"
Il y aura des pansements de tous ordres à appliquer...
(source : dhnet.be)
La Coupe de Belgique reprend ses droits, ce mercredi 21 janvier, pour le Sporting de Charleroi.
Dans le cadre des huitièmes de finale de cette compétition, les Zèbres seront opposés au Cercle de Bruges.
Actuellement 5e du championnat de Jupiler Pro League, le Cercle a éliminé le K. FC. Racing Mol-Wezel sur le score de 2-1, au stade des seizièmes de finale de la Coupe.
Charleroi se déplace ce soir au Cercle pour le dernier 1/8 de finale de la Coupe de Belgique
Le Cercle pourrait bénéficier des effets de son récent succès pour le moins retentissant : "J'ai assisté au match de vendredi dernier au Parc Astrid. Nous allons rencontrer des adversaires qui restent sur une excellente prestation. Ils ont notamment fourni une première mi-temps de haut niveau et m'ont laissé forte impression. Par leur fraîcheur et leur complémentarité. Au sein de cette équipe, chacun se met totalement au service de ses partenaires."
Alors, comment faut-il s'y prendre pour contrarier la progression de ces décidément redoutables Brugeois ?
"Je ne vais pas mettre la pression sur mes joueurs qui n'ont pas besoin qu'on leur souligne l'importance de l'enjeu", poursuit John Collins. "Il est clair qu'ils vont devoir changer leur fusil d'épaule."
"Ce qui a causé notre perte face aux Campinois de Westerlo, c'est que nous avons manqué singulièrement de mouvements autour des seize mètres. La créativité nous a fait cruellement défaut. C'est de ce côté que nous devons nous améliorer pour provoquer les choses en notre faveur. Il s'agira d'être plus présent... et d'inscrire le ou bien les buts indispensables dans la perspective d'une qualification pour les quarts de finale!"
En attendant les renforts réclamés par le mentor écossais ? Et, avance-t-il, à tous les niveaux de son effectif !
(source : dhnet.be)
Les Zèbres ont affiché les mêmes qualités et les mêmes défauts !
John Collins avait prévu un entraînement lundi matin et l'après-midi de congé mais le mentor écossais a chan- gé le programme suite à la défaite de dimanche soir.
Ainsi, les joueurs se sont restaurés au Gril du Zèbre et ont été retenus au stade du Mambourg afin d'être conviés à une séance vidéo. Celle-ci consista à visionner les images du match Charleroi - Westerlo dont il importait de disséquer les nombreuses erreurs... à ne plus commettre !
Or il ne fallait pas imaginer que John Collins ou bien un autre allait transfigurer l'équipe du Sporting sous l'effet d'un simple coup de baguette magique. On a revu les mêmes jou-eurs avec les mêmes qualités et les mêmes défauts que précédemment. À ce sujet, nous retenons le commentaire qu'un orfèvre en la matière nous a confié à la sortie du stade.
Toujours fidèle au poste, René Delchambre fut un formidable pourvoyeur dans les années septante : "Les Zèbres ont toujours tendance à procéder par trois passes alors qu'une seule suffit. Par conséquent, leur progression en souffre."
Nous avons déjà souligné que si les joueurs du Mambourg étai-ent généralement d'excellents manieurs de ballon et qu'ils étaient régulièrement en possession du ballon, leur jeu manquait cruellement de profondeur...
(source : dhnet.be)
La seule modification, par rapport à ce que l'on avait imaginé eu égard aux indications perçues en cours de semaine, c'est que Miceli - qui n'a jamais donné que satisfaction à chaque fois qu'il a été appelé - était appelé au poste que nous avions dévoué à Chakouri. On s'y attendait.
Les Zèbres prirent l'ascendant dès les premières minutes du match mais ils ne provoquèrent pas un réel danger dans le rectangle défendu par De Winter.
Ces Zèbres -là étaient dans leurs petites godasses... Alors que l'on s'attendait au contraire, les Campinois reprirent avec plus d'enhardise que leurs hôtes. On rejouait à peine depuis deux minutes que Tomou aurait doublé la marque (et probablement terminé le match) si Laquait n'était intervenu du pied dans une situation extrêmement délicate.
Les choses s'arrangèrent mieux pour Charleroi quand Delen accrocha [?] Théréau dans l'axe et amena l'arbitre à accorder très généreusement - trop, car il n'y avait pas faute - un penalty que transforma Iajour. Celui-ci avait été appelé à la rescousse au départ de la deuxième mi-temps.
Les Zèbres en reprirent beaucoup de vigueur et inquiétèrent sérieusement le gardien adverse. Notamment par Mujangi Bia dont l'envoi fut dévié par De Winter d'une claquette.
(source : dhnet.be)
Première douche écossaise
Rien n'a changé? On nous aurait menti! Hier, on a vu une pelouse digne d'un champ de patates. Une équipe carolo incapable de construire trois actions claires.Des pertes de balle comme s'il en pleuvait. Très, très peu d'occasions. Un public qui hue ou qui chante, moqueur, «We are the champions». Et au final, un club qui reste plus proche de la queue que de la tête du classement. Ah, si, une chose a changé : Charleroi a reçu un penalty cadeau! Mais cela ne l'a pas empêché de s'incliner!
Pourtant, les Zèbres ont joué à onze contre dix pendant plus d'une demi-heure. Westerlo avait ouvert le score sur un joli coup-franc de Adams. L'égalisation de Iajour sur ce coup de réparation imaginaire, qui avait aussi valu à Deelen (qui touche le ballon et non Théréau) d'être exclu, n'a pas été suffisante.
Ceulemans : «On a contrôlé»Car ce sont les Campinois, en infériorité numérique, donc, qui ont fini par l'emporter grâce à Ruiz, oublié par la défense locale. Jan Ceulemans a parfaitement résumé la rencontre en quelques mots : « On a contrôlé la rencontre. On a laissé venir Charleroi qui a été fort peu dangereux. Réduits à dix, nous sommes restés organisés. En tentant de jouer le contre et de partir dans le dos des défenseurs adverses. Ça a bien marché.»
Par contre, rien n'a marché comme John Collins l'aurait voulu : «On a essayé de construire depuis l'arrière. Les défenseurs ont voulu jouer au sol. Mais les infiltrations de Westerlo, entre nos lignes, nous ont perturbés. Les trois attaquants (NDLR : Théréau, Habibou, Mujangi Bia) n'ont pas été percutants. Il n'y a pas eu assez d'occasions, de tirs au but, de centres. Dans l'ensemble, nous n'avons pas non plus suffisamment écarté le jeu. Pourtant, après la carte rouge, il y avait de la place.»
Bref, le coach écossais, s'il avait connu la victoire (face à Dender) pour sa première apparition, et qu'il s'est dit ravi du travail accompli en stage, mesure sans doute encore le travail qu'il reste à réaliser avec les Zèbres. Et au plus vite sera le mieux pour lui. Car mercredi, les Carolos ont leur match de Coupe au Cercle. Et samedi prochain, ils se rendent chez la lanterne rouge roularienne. Il n'y a pas (encore?) eu d'«effet» Collins. Cela ferait encore plus «mauvais effet», de voir l'arrière du peloton revenir trop près.
(source : actu24.be)
Monsieur Collins, tous les signaux étaient au vert: vous aviez gagné votre premier match avec le Sporting, le stage en Turquie s’est très bien passé, l’équipe prend le premier quart d’heure de la rencontre de ce soir à son compte… Et puis, plus rien ! La dernière passe n’arrivait jamais et il n’y a pas eu de réel danger devant le gardien adverse.
Évidemment, je suis très déçu par ce résultat. On n’a pas créé assez d’occasions. On n’a pas assez gardé le ballon. Pas assez de bons mouvements! Il fallait provoquer beaucoup plus sur les côtés en première mi-temps. C’était nos faiblesses, ce soir. Par contre, on a toujours essayé de construire le jeu de l’arrière. C’est ce qu’il faut toujours faire. Ce n’est jamais facile sur un terrain comme ça, mais les gars ont continué à faire circuler la balle. Malheureusement, en football, il faut aussi se créer des occasions… et dans les seize derniers mètres, nous n’avons pas été assez bons.
Pas «assez bons» parce que les médians ne créaient pas assez ou parce que les attaquants ne bougeaient pas assez ? On vous a souvent vu indiquer aux joueurs avec des gestes qu’il fallait bien jouer sur toute la largeur du terrain. Est-ce cela que vous demandez ? Plus de mouvements et occuper toute la largeur du terrain ?
Il faut jouer sur les côtés, mais quand le ballon arrive dans les seize mètres il faut aussi provoquer les défenseurs. L’adversaire était très bien organisé défensivement, c’est vrai… mais quand Iajour est entré en deuxième mi-temps, on a été un peu plus dangereux.
Le Sporting ne vient-il pas de perdre le match le moins important de cette semaine ? En effet, mercredi, on va au Cercle de Bruges, en Coupe de Belgique. Puis, on se déplace à Roulers. N’est-ce pas une bonne claque un peu salutaire pour tout le groupe… avant d’aller gagner au Cercle ?
Moi, je veux gagner chaque match et donc, ce soir, je suis très déçu. C’est une bonne chose que nous ayons un nouveau match dès mercredi. Nous devons réagir tout de suite. On va analyser ce match demain. Ensuite, on se concentre directement sur le match de mercredi qui sera très important. On joue, pour moi, contre une très bonne équipe. J’ai vu le match du Cercle contre Anderlecht. Ce ne sera pas un match facile pour nous. C’est ce genre de challenge que je recherche en tant que coach. J’espère que les joueurs aussi.
Vous avez eu le temps, depuis votre arrivée en Belgique, de faire le tour des terrains et des stades de D1. Avez-vous une bonne idée de la valeur du groupe du Sporting ? Que manque-t-il ? Certainement pas l’envie et la motivation… mais peut-être trop de stress, trop de pression, l’envie de trop bien faire ?
Je crois que ce n’est ni le stress, ni la pression. C’est vrai qu’on a bien travaillé aux entraînements, mais le plus important, ce sont les matches. Il faut reproduire ce que l’on fait aux entraînements en match. Ce n’est pas évident. Aujourd’hui, il y a deux choses qui ont empêché cela : un bon adversaire très bien organisé et – il faut bien le dire – l’état de notre terrain qui n’est pas idéal. On va continuer à travailler pour cela.
L’état du terrain du Cercle, mercredi, ne va certainement pas vous ravir, alors…Tant pis. C’est la vie…(rires)
(source : rcsc.be)